Scream 7 : bande-annonce et grand retour de Sidney Prescott par Kevin Williamson

Neve Campbell signe son retour dans Scream 7 en Sidney Prescott, sous la direction de Kevin Williamson. La saga se recentre sur la cellule familiale, avec une menace qui vise sa fille. Tourné en Géorgie, l’opus promet une tension plus intime. Sortie le 25 février 2026 en France, le 27 aux États-Unis.

Le 30 octobre 2025, Paramount a dévoilé la première bande-annonce, annonçant un retour à l’intime, mère et fille au cœur du danger de Scream 7 : Neve Campbell y reprend Sidney Prescott, sous la direction de Kevin Williamson, pour un retour aux sources. Tourné majoritairement à Atlanta, le récit cible la fille de l’héroïne, incarnée par Isabel May. Sortie annoncée le 25 février 2026 en France et le 27 février aux États-Unis.

Le signal du couteau : un premier montage qui réveille la saga

La bande-annonce de Scream 7 est tombée le 30 octobre 2025, comme un coup de fil nocturne qui ne laisse aucune échappée. Paramount dévoile un premier montage nerveux où l’on découvre une héroïne que l’on croyait à l’écart des lames : Neve Campbell revient en Sidney Prescott, silhouette droite, regard calme, une mère désormais, confrontée à une menace qui cible sa famille. La promesse tient en quelques plans : une communauté tranquille, des ruelles sans emphase, un masque familier. Ghostface ne cherche pas la foule, il vise le cœur d’un foyer. Le film annonce un geste de retour aux sources, un cadre intime, un enjeu réduit à l’essentiel : protéger sa fille.

On devine derrière ces fragments la volonté de recentrer la mythologie. Sidney a longtemps fui les spectres de Woodsboro, la voilà entraînée dans une nouvelle partie, plus ramassée, suspendue aux nerfs d’une adolescente. Un travelling passe, une porte se referme, un téléphone sonne : les signes d’un cinéma qui préfère la précision au fracas. Rien n’est dit de l’ultime affrontement, sinon son évidence : la lutte reprend, à hauteur d’humain, et c’est ce qui, déjà, relance le désir.

Mise en ligne le 30 octobre 2025, la première bande-annonce dévoile un Ghostface plus domestique et un récit recentré. Elle annonce le retour de Sidney et installe la fille comme cœur dramatique. Peu d’esbroufe, des nerfs à vif. Le ton du film s’affirme : sobriété et menace ciblée.
Mise en ligne le 30 octobre 2025, la première bande-annonce dévoile un Ghostface plus domestique et un récit recentré. Elle annonce le retour de Sidney et installe la fille comme cœur dramatique. Peu d’esbroufe, des nerfs à vif. Le ton du film s’affirme : sobriété et menace ciblée.

Neve Campbell : le retour de Sidney dans Scream 7

La saga Scream avait perdu sa boussole lorsque Neve Campbell s’était éloignée, en 2022, après un désaccord salarial devenu public. Sa prise de parole avait résonné comme un tournant : une franchise peut-elle se priver de son regard fondateur ? La réponse arrive trois ans plus tard, par un geste simple et net : Sidney reprend la main. Son retour n’a rien d’un effet de manche. Il sert une idée : reconduire l’ADN du récit vers sa source morale, ce point dans lequel la peur devient un principe de résistance.

Le récit de Scream 7 place la fille de Sidney, incarnée par Isabel May, au centre du péril. La star de 1883 prête à la jeune héroïne une fragilité sabrée d’entêtement. C’est la bonne surprise des images : la saga, souvent tiraillée entre l’ironie du méta et la surenchère du slasher, semble retrouver la gravité d’un drame familial. Les gestes sont simples, les regards parlent. Campbell retrouve son phrasé discret, cette manière de tenir une scène par une respiration à peine accentuée. On y lit l’expérience, la mémoire, une douceur tenace.

Sidney, survivante devenue mère, se tient à hauteur d’ado face à un danger qui déborde les couloirs du foyer. Après le différend salarial de 2022, Neve Campbell reprend la boussole de la saga. Le film promet un retour aux sources, moins tapageur, plus tenace. Un héroïsme qui persiste sans triompher.
Sidney, survivante devenue mère, se tient à hauteur d’ado face à un danger qui déborde les couloirs du foyer. Après le différend salarial de 2022, Neve Campbell reprend la boussole de la saga. Le film promet un retour aux sources, moins tapageur, plus tenace. Un héroïsme qui persiste sans triompher.

Kevin Williamson à la réalisation de Scream 7

Kevin Williamson réalise Scream 7, promettant un retour aux sources. La nouvelle a fait l’effet d’une évidence tardive : Kevin Williamson passe derrière la caméra. Le scénariste qui, depuis 1996, a donné à Scream sa ruse et sa musique, signe pour la première fois la mise en scène d’un épisode canonique. Le geste n’est pas anodin. À l’écran, le premier montage laisse deviner une direction plus modeste en moyens, plus précise en intentions. Cadres serrés, découpage lisible, une ironie moins appuyée. L’auteur retrouve ses thèmes : la mythologie du téléphone, la peur comme rituel, le couple mère fille comme ressort moral.

Au scénario, Guy Busick tient la plume, sur une histoire co-conçue selon certaines sources avec James Vanderbilt. Mais l’empreinte qui s’annonce est bien celle du père de la saga. Scream appartient à cette génération de films qui ont su rire des codes pour mieux les reconduire. Le pari ici semble inverse : ne plus rire que par éclats, pour retrouver l’os du thriller. Williamson réinstalle la menace à visage humain. Ghostface n’est plus un tour de montagne russe, il devient une présence obstinée, presque domestique.

Depuis la disparition de Wes Craven, père fondateur de la mise en scène, c’est une première. En effet, le créateur originel prend lui-même le gouvernail. Le geste inscrit Scream dans une continuité assumée, entre fidélité à l’héritage et recentrage sur l’intime.

La musique reprend son souffle : Marco Beltrami à Budapest

Les fidèles de la saga y prêteront l’oreille : Marco Beltrami a enregistré la bande originale à Budapest, avec orchestre. Une information brève mais révélatrice : on entendra sans doute ce grain dramatique, ces cordes qui rasent les murs et font trembler le plancher. La partition de Beltrami a toujours su ménager l’éclat et l’ombre, une énergie de poursuite qui s’arrondit en mélancolie. La musique, ici, promet de tenir la main des personnages plus que de pousser le spectateur dans le vide. C’est un signe de maturité, une manière de renouer avec le classicisme de la série.

Scream 7 : date de sortie et décor du tournage

Le calendrier est posé : sortie française le 25 février 2026, sortie américaine le 27 février 2026. Deux jours d’écart, comme un clin d’œil transatlantique. L’essentiel est ailleurs : le public sait quand revenir, et l’attente prend forme. Les environs d’Atlanta, en Géorgie, ont accueilli la majeure partie du tournage. Les paysages urbains du Sud offrent à la saga un relief différent, moins carte postale, plus quotidien. C’est dans ces quartiers, ces maisons à façades sages, que s’écrivent les drames les plus intimes. La date de sortie de Scream 7 est confirmée pour fin février 2026 des deux côtés de l’Atlantique.

Scream 7 : casting, revenants et rumeurs

Le frisson d’un extrait inaugural tient aussi à ce qu’il suggère. Courteney Cox revient en Gale Weathers, journaliste survivante, figure de proue dans chaque épisode depuis 1996. Mason Gooding et Jasmin Savoy Brown seraient de la partie, comme un pont posé entre la génération récente et le noyau originel. La presse évoque aussi des retours possibles : David Arquette, Matthew Lillard, Scott Foley. Il faut ici garder la tête claire : les images n’entérinent rien, et l’on sait le plaisir de la franchise à brouiller ses pistes. Les morts le restent jusqu’à preuve écrite au générique.

Courteney Cox retrouve Gale Weathers, unique présence de tous les volets depuis 1996. Journaliste tenace, elle relie générations et traumatismes, de Woodsboro à la ville d’aujourd’hui. Son regard d’enquêtrice accompagne le recentrage intime du récit. Mémoire vive d’une saga qui refuse l’oubli.
Courteney Cox retrouve Gale Weathers, unique présence de tous les volets depuis 1996. Journaliste tenace, elle relie générations et traumatismes, de Woodsboro à la ville d’aujourd’hui. Son regard d’enquêtrice accompagne le recentrage intime du récit. Mémoire vive d’une saga qui refuse l’oubli.

Matthew Lillard, culte depuis Stu Macher dans le premier film, hante les théories des fans depuis des années. Un plan, un écho, une photographie suffisent à déchaîner les imaginaires. David Arquette, policier au grand cœur, verrait aussi nombre de défenseurs espérer un retour, quand bien même l’univers de Scream a toujours joué avec l’ambiguïté des transmissions et des faux-semblants. Le film gardera ses secrets, parce que le plaisir tient autant au masque qu’à son retrait. L’essentiel, déjà, se lit dans le regard de Sidney : une fatigue noble, une détermination qui refuse l’esbroufe.

Matthew Lillard, Stu Macher dans le film fondateur de 1996, alimente les rumeurs d’un retour. La bande-annonce ne confirme rien, mais les clins d’œil suffisent à nourrir la légende. Icône de fans, Stu demeure le miroir noir du masque. Patience : seul l’écran tranchera.
Matthew Lillard, Stu Macher dans le film fondateur de 1996, alimente les rumeurs d’un retour. La bande-annonce ne confirme rien, mais les clins d’œil suffisent à nourrir la légende. Icône de fans, Stu demeure le miroir noir du masque. Patience : seul l’écran tranchera.

Une intrigue recentrée : la menace à hauteur d’adolescente

Tout ramène à la fille de Sidney, confiée à Isabel May. La ville a l’air calme, presque trop. Les couloirs sont propres, les voisins saluent, les isolants acoustiques font leur office. Puis le téléphone sonne. Ghostface ne cherche pas à battre un record d’hémoglobine, il explore une proximité, éprouve le système nerveux d’un foyer. Scream a souvent raconté la violence comme une phrase humoristique, ce nouvel opus semble préférer la sobriété des silences. On pense à ces scènes dans lesquelles l’on entend son propre souffle. On pense surtout à la parole maternelle, qui prend la forme d’un geste : rester.

Isabel May incarne la fille de Sidney, cible annoncée de Ghostface et pivot émotionnel du récit. Son point de vue ramène la peur à l’échelle d’une chambre. De plus, il l'étend à une rue. Enfin, il l'évoque par une voix au bout du fil. Autour d’elle, la mise en scène promet précision et retenue. La famille devient le champ de bataille.
Isabel May incarne la fille de Sidney, cible annoncée de Ghostface et pivot émotionnel du récit. Son point de vue ramène la peur à l’échelle d’une chambre. De plus, il l’étend à une rue. Enfin, il l’évoque par une voix au bout du fil. Autour d’elle, la mise en scène promet précision et retenue. La famille devient le champ de bataille.

Dans cette économie du frisson, le film promet une théâtralité contenue. Les personnages n’annoncent plus les règles du genre, ils vivent avec elles, en les connaissant trop bien. Cette lucidité fait naître une autre émotion : l’appréhension durable. L’ironie recule, le danger gagne en densité, et Sidney Prescott, à nouveau centre de gravité, propose un visage à la fois familier et neuf.

Réparer la légende : de la polémique à l’apaisement

L’histoire industrielle de Scream 7 s’écrit aussi à l’encre d’un litige. La question salariale de 2022 avait fissuré le lien entre la star et sa franchise. Le retour de Neve Campbell n’efface pas l’épisode, il le cadre. Il dit un réajustement. Dans le geste du studio, on lit le calcul autant que l’hommage : sans Sidney, la série perd sa conscience. Avec elle, elle retrouve une échelle morale. L’époque aime les retours. Celui-ci a un sens, parce qu’il restaure une trajectoire et redonne au spectateur le centre émotionnel qu’il réclamait.

David Arquette, Dewey Riley, shérif au grand cœur, demeure l’un des visages les plus aimés de la franchise. La presse évoque un retour, encore hypothétique. Sa présence, si elle se confirmait, réactiverait le fil affectif de la série. Entre courage maladroit et fidélité, la saga a trouvé son garde-fou.
David Arquette, Dewey Riley, shérif au grand cœur, demeure l’un des visages les plus aimés de la franchise. La presse évoque un retour, encore hypothétique. Sa présence, si elle se confirmait, réactiverait le fil affectif de la série. Entre courage maladroit et fidélité, la saga a trouvé son garde-fou.

On retient un détail qui en dit long : Marco Beltrami a dirigé l’enregistrement à Budapest. Ce choix, de plus en plus fréquent, associe qualité acoustique et discipline d’exécution. L’orchestre, capté au cordeau, promet un relief sonore ample, apte à faire vibrer les murs sans étouffer les voix. On sait aussi que l’équipe a investi Atlanta, dont les quartiers résidentiels ont parfois, la nuit, des airs de labyrinthe. Ce sont des lieux où un simple néon, un vasistas, peuvent fabriquer une scène.

On murmure encore, côté casting, des apparitions qui feraient l’effet d’un clin d’œil lourd de mémoire. La prudence s’impose : la franchise adore ses faux retours. On ne jure de rien, sinon d’une écriture signée Guy Busick, qui devrait filer droit, et d’une mise en scène assumée par Kevin Williamson. Deux faits qui, déjà, suffisent à donner une teinte singulière à ce chapitre.

Ce que la bande-annonce promet, ce que le film devra prouver en attendant le verdict des salles

Le montage du 30 octobre 2025 propose un contrat : une menace ciblée, un territoire domestique, un final annoncé sans vacarme inutile. Il faudra confirmer la tenue, maintenir la ligne et refuser la tentation du gadget. Le public de Scream aime les surprises, mais encore plus la cohérence. Le retour de Neve Campbell ne se suffira pas à lui-même. Il doit se traduire par une écriture qui prend le parti des personnages. Par ailleurs, il implique une peur qui ne confond pas vitesse et précipitation. La vidéo, sobre, incite à y croire sans en dire trop.

Sidney Prescott, reconquête intime

Il y a, dans ce retour, quelque chose comme un apaisement. Scream ne cherche plus à être partout, il revient se loger dans la respiration de son héroïne. Sidney Prescott ne triomphe pas, elle persiste. La terreur, parfois, prend la forme la plus simple : une voix au bout du fil, une chambre d’ado, une mère qui marche dans la nuit. Le film suit sa bande-annonce et privilégie la tenue à l’emphase. Par conséquent, février 2026 pourrait indiquer une reconquête plutôt qu’un sursaut. La saga, au fond, n’a jamais eu d’autre promesse que celle-là : regarder le masque et reconnaître, derrière lui, une vie qui refuse de plier. De nouvelles images des coulisses devraient éclairer l’approche plus intime du film.

SCREAM 7 Bande Annonce VF

Cet article a été rédigé par Pierre-Antoine Tsady.