Homme le plus sexy du monde 2025 : Jonathan Bailey sacré chez Jimmy Fallon

Chez Jimmy Fallon, Jonathan Bailey est sacré ‘Sexiest Man Alive’ 2025 : 40e édition de People et année record, de Bridgerton à Wicked.

À New York, le 3 novembre 2025, Jonathan Bailey, 37 ans, est sacré Sexiest Man Alive 2025 par People, annonce en direct chez Jimmy Fallon. L’acteur de Bridgerton, Fellow Travelers, Wicked et Jurassic World : Rebirth découvre deux Unes pour la 40e édition du titre. Une orchestration millimétrée qui consacre une année de visibilité record et interroge la fabrique contemporaine des icônes pop.

Une annonce en mondovision, deux Unes et un symbole pop

Jonathan Bailey, 37 ans, a été désigné Sexiest Man Alive 2025 par le magazine People (édition 2025). L’acteur britannique, révélé au grand public par La Chronique des Bridgerton et propulsé au cinéma par Wicked puis Jurassic World : Rebirth, a découvert sa couverture lors d’une apparition sur The Tonight Show Starring Jimmy Fallon à New York, dans la soirée du 3 novembre 2025 (dans la nuit du 3 au 4 novembre en Europe). People a dévoilé deux couvertures pour marquer l’édition anniversaire, la 40e depuis la création du titre.

Un sacre orchestré à New York

La mécanique était réglée au millimètre : teasing sur les réseaux de People, révélation télévisée chez Jimmy Fallon, mise en ligne du portrait et des visuels, puis déferlement de reprises médiatiques. Sur le plateau, Bailey a accueilli la nouvelle avec un mélange d’amusement et de gratitude. Il parle d’un immense honneur et sourit à l’absurdité du concept : C’est complètement absurde, glisse-t-il, fidèle à son humour pince-sans-rire. Il confie aussi n’avoir révélé le secret qu’à Benson, son chien, clin d’œil qui figure désormais dans l’imaginaire de cette promo millimétrée.

Un parcours en tableaux : théâtre, télévision, cinéma

Au screening new-yorkais de 'Wicked', l’acteur confirme son virage cinéma : comédie musicale, blockbusters et visibilité mondiale.
Au screening new-yorkais de ‘Wicked’, l’acteur confirme son virage cinéma : comédie musicale, blockbusters et visibilité mondiale.

Avant la notoriété planétaire, il y a le plateau. Bailey a grandi avec la scène et fréquente très tôt la Royal Shakespeare Company. Cette discipline ancienne irrigue encore son jeu lorsqu’il passe à la télévision et au cinéma. Sur Netflix, La Chronique des Bridgerton présente lord Anthony, frère aîné. Sa romance bien ficelée a électrisé la saison 2.

À l’écran, l’année 2024 l’a vu chanter et danser dans Wicked, face à Ariana Grande et Cynthia Erivo, puis endosser un rôle spectaculaire dans Jurassic World : Rebirth. Entre les deux, l’acteur a ému dans Fellow Travelers, fresque intime sur l’amour et la politique au cœur du XXe siècle américain. En 2025, il enchaîne : Wicked : For Good arrive en salles à l’automne et Bridgerton revient avec une saison 4 où son personnage demeure un pivot.

« Je me sens honoré et un peu incrédule », résume-t-il, assumant le décalage entre un titre ludique et son métier. Pour lui, cela reste une affaire de travail et de troupe.

People, une machine à récit qui fête ses 40 ans de sexy

Créé en 1985, le dispositif Sexiest Man Alive est devenu un rituel médiatique. Chaque automne, la rédaction de People choisit une figure dominante de la pop culture. Ensuite, elle l’érige en récit avec des séances photo immersives, des anecdotes personnelles et un clin d’œil aux fans. En 2025, l’appareil tourne à plein : 40e anniversaire, archives remises en avant, et un « passage de témoin » avec les lauréats précédents.

Le palmarès rappelle la diversité des profils couronnés au fil des années : Chris Evans (2022), Patrick Dempsey (2023) et John Krasinski (2024) figurent parmi les plus récents. Le titre est parfois moqué pour son ton léger. Pourtant, il continue d’imprimer l’agenda culturel en ouvrant chaque année une fenêtre sur l’air du temps. Celui de 2025 célèbre un acteur britannique au parcours hybride, allant du Shakespeare de plateau au blockbuster.

Représentation : un pas de plus, sans forcer la légende

Les dépêches soulignent que Jonathan Bailey est ouvertement gay. Certains titres insistent sur une possible « première » dans l’histoire du Sexiest Man Alive. D’autres, plus prudents, se bornent à constater le fait sans le qualifier. Dans cette zone grise, une vigilance s’impose. La portée symbolique est réelle : un acteur LGBTQ+ en pleine lumière, au cœur d’un dispositif mainstream. Cependant, l’histoire récente des distinctions pop réclame de peser chaque superlatif. Reste que l’instant compte : l’icône fabriquée par People épouse ici une visibilité qui a longtemps manqué aux comédiens queer.

La réception médiatique : un moment global

Des sites français et internationaux ont immédiatement relayé l’annonce, souvent accompagnée d’un récapitulatif de carrière. Les échos glanés dessinent le même portrait : un acteur à l’aise dans le costume romantique de Bridgerton, passé sans effort apparent au musical (Wicked), puis à la franchise d’action (Jurassic World), et désormais bancable sur les deux rives de l’Atlantique. Les réseaux sociaux se sont chargés, comme toujours, d’ajouter la couche de second degré : extraits de scènes, clins d’œil aux « lunettes cochonnes » aperçues dans la promo dinosauresque, mèmes et déclarations de collègues complices.

Ce que dit ce sacre de la fabrique des stars

Le « sexy » de People ne relève pas d’un sondage public, mais d’une construction éditoriale. Il consacre des trajectoires arrivées à maturité : disponibilité optimale (contrats, promo), présence transversale (TV, cinéma, streaming), bon capital sympathie. En 2025, le casting de Bailey répond à tous les critères : rôle central dans une série mondiale (Bridgerton), blockbusters adossés à des sorties phares, densité d’apparitions médiatiques, communauté de fans active.

Le rituel fonctionne d’autant mieux qu’il met en récit une année charnière. La couverture, ses codes, ses clins d’œil jusqu’à la présence du chien Benson nourrissent un feuilleton qui déborde le magazine. Dans la foulée, la carrière se voit prêter un coup d’accélérateur : offres accentuées, premiers rôles consolidés, invitations prestigieuses, visibilité démultipliée dans l’écosystème hollywoodien.

L’homme derrière l’étiquette

Travailleur de troupe formé au théâtre, rigueur RSC et autodérision : une image apaisée qui bouscule les codes sans vacarme.
Travailleur de troupe formé au théâtre, rigueur RSC et autodérision : une image apaisée qui bouscule les codes sans vacarme.

Derrière l’icône instantanée se dessine une personnalité de travailleur de troupe. Bailey revendique la rigueur du théâtre RSC, tournées, texte et cultive un rapport apaisé à l’exposition. Il dit douter souvent, rire de lui-même. Il s’autorise la fantaisie d’un plongeon dans la mer avant une séance photo. Loin de l’affichage, son engagement tient à une présence régulière auprès d’initiatives LGBTQ+ ces dernières années. De plus, il offre une parole simple sur les étapes de sa construction personnelle. Cette dimension humaine, que People aime mettre en scène, trouve ici un écho réel. En effet, elle s’accorde à une trajectoire sans raccourcis.

L’effet palmarès : précédent et filiation

Comme tout titre, celui-ci dialogue avec ses prédécesseurs. John Krasinski (2024) appartient à la famille des élus dont la notoriété repose à la fois sur un rôle culte à la télévision et une carrière de cinéaste. Patrick Dempsey (2023) ramène la mémoire d’un feuilleton médical devenu phénomène. Chris Evans (2022) incarne l’âge des superhéros. En se plaçant juste après cette trilogie-là, Bailey impose une continuité : une star issue du streaming global qui traverse les formats et tient la rampe au box-office.

Et maintenant : l’agenda Bailey

Fin 2024 en promo, cap sur 'Wicked : For Good' et 'Bridgerton' saison 4 ; le sacre 2025 agit en amplificateur, pas en mirage.
Fin 2024 en promo, cap sur ‘Wicked : For Good’ et ‘Bridgerton’ saison 4 ; le sacre 2025 agit en amplificateur, pas en mirage.

Au planning des prochains mois : la sortie de Wicked : For Good à la fin novembre 2025, où il reprend Fiyero, et le retour annoncé de Bridgerton (saison 4). En parallèle, l’acteur poursuit sa carrière sur scène. Il jouait récemment Richard II et garde le champ des possibles ouvert. Ainsi, il oscille entre projets d’auteur et divertissement grand public.

Ce couronnement 2025, lui, jouera son rôle : attention redoublée des studios, invitations, couvertures, panel shows. Mais il n’épuise pas l’essentiel. La clé, chez Bailey, tient dans un rythme : celui d’un acteur qui avance par paliers, relie la tradition au flux contemporain, séduit sans renoncer au travail de troupe, et s’autorise, au milieu du tourbillon, une forme de légèreté.

Cet article a été rédigé par Émilie Schwartz.