Yann Barthès, animateur phare de l’émission Quotidien sur TMC, a récemment participé à une audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale française. Cette séance s’inscrit dans le cadre de l’étude sur l’attribution des fréquences de la TNT, en prévision de leur réattribution en 2025. Entouré de membres de sa société de production Bangumi et de responsables de TF1, Barthès a été interpellé notamment sur sa décision de ne pas inviter de membres du Rassemblement National (RN) dans son émission.
L’audition a été marquée par des échanges tendus avec les députés du RN, soulignant une longue histoire entre le parti et l’émission. La décision de ne pas les inviter a été présentée comme une mesure collective, justifiée par les violences subies par certains journalistes de l’émission lors de la couverture d’événements liés au RN.
Par ailleurs, Barthès a revisité les circonstances de son départ de Canal + en 2016, expliquant vouloir éviter les conséquences d’un changement de direction. Il a également abordé une polémique entourant des propos de Nicolas Sarkozy lors d’une interview en 2020, insistant sur le fait que les mots controversés avaient été sortis de leur contexte.
La commission a aussi discuté du pluralisme dans les médias, avec un accent particulier sur le respect des sensibilités politiques dans le paysage médiatique français. Malgré la pression, l’équipe de Quotidien a maintenu sa ligne éditoriale, se défendant de tout manquement au pluralisme tout en respectant ses principes d’humanisme et de liberté.
Cette audition intervient dans un contexte de débats houleux sur le rôle des médias et leur impartialité, particulièrement dans le traitement des différentes forces politiques en France. Les réponses de Barthès et de son équipe à l’Assemblée nationale soulignent une ferme volonté de maintenir une ligne éditoriale cohérente avec leurs valeurs, malgré les controverses.