Marlon Brando, né il y a cent ans, reste l’une des figures les plus fascinantes de l’histoire du cinéma. Son ascension fulgurante et sa chute tout aussi spectaculaire témoignent d’une vie marquée par extrêmes de gloire et déboires personnels.
Dès les années 1950, Brando devient un symbole absolu avec une présence magnétique, notamment à travers des rôles comme celui de Stanley Kowalski dans Un tramway nommé Désir. Son talent renforcé par des cours à l’Actor Studio lui permet d’incarner une palette de personnages complexes et tourmentés, souvent des figures rebelles qui ont marqué le grand écran.
Derrière le génie de l’acteur se cachait toutefois un homme aux multiples facettes, déchiré entre son identité publique et ses tourments personnels. Brando était connu pour ses relations tumultueuses tant avec les femmes qu’avec les hommes, et ses mariages souvent malheureux.
Son parcours professionnel a été une série d’apogées et de déclins digne d’une tragédie Grecque. Après des succès retentissants, il se tourne vers des films moins remarquables, bien qu’il ait toujours su revenir sous les feux de la rampe, comme avec son rôle légendaire dans Le Parrain.
Au-delà de sa carrière, Brando s’est également impliqué dans diverses causes sociales et politiques, affirmant sa présence lors d’événements majeurs comme la Marche sur Washington pour les droits civiques en 1963. Sa vie privée, cependant, a été assombrie par des drames, notamment les déboires de son fils Christian et le suicide de sa fille Cheyenne.
La complexité de Brando, ses hauts et ses bas, son charisme indéniable tant à l’écran qu’en dehors, continuent de faire de lui une figure incontournable du septième art.