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Chinese Business Club, quand le réseau est un véritable accélérateur de business

Harold Parisot aux côtés de la célèbre actrice française Alexandra Lamy au Chinese Business Club

Dans les coulisses du monde des affaires, certains noms s’imposent naturellement. Harold Parisot, avec son audace et sa vision, a créé le Chinese Business Club, un lieu d’échange unique entre les grands noms de l’industrie, de la politique et des médias. Mais comment ce diplômé de l’ESSEC a-t-il réussi à attirer dans son club des figures emblématiques telles qu’Emmanuel Macron ou le Prince Albert de Monaco ? Comment le Chinese Business Club a-t-il évolué au fil des années, notamment face à la crise du Covid, pour devenir un acteur incontournable du monde entrepreneurial français ? Dans cette interview exclusive, Ecostylia vous emmène à la découverte des arcanes du club, à travers le parcours de son fondateur, ses défis et ses succès. Plongez dans un univers où affaires, élégance et ambition se croisent, et découvrez comment le Chinese Business Club est devenu le lieu de rendez-vous des décideurs d’aujourd’hui.

Pierre-Antoine Tsady : Monsieur Parisot, pourriez-vous nous décrire votre parcours en commençant par votre jeunesse, vos études, et comment vous avez eu l’idée de fonder le Chinese Business Club ?

Harold Parisot : Je suis diplômé de l’ESSEC Business School à Cergy Pontoise. Après avoir été salarié pendant plusieurs années dans les telecom, j’ai négocié une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur pour me mettre à mon compte. C’est en effet à ce moment là que j’ai eu le déclic entrepreneurial. En 2012, je suis souvent en contact avec des investisseurs chinois qui veulent rencontrer des politiques et ainsi que des chefs d’entreprise ou encore des marques françaises à vendre. C’est comme cela que j’ai eu l’idée de fonder le Chinese Business Club.

P.A.T : Racontez-nous l’histoire du Chinese Business Club. Comment le club a-t-il résisté au Covid ?

H.P. : Les premières années ont été compliquées car je n’avais pas le réseau et les contacts suffisants pour faire vivre mon Club. En 2015, j’ai essayé de faire venir Emmanuel Macron, alors Ministre de l’économie, en invité d’honneur du club. Ne le connaissant et n’ayant aucun contact à Bercy, j’ai contacté le standard de Bercy ! J’ai bien fait d’essayer car ma demande a fini par être acceptée par son cabinet et il est venu au club le 15 juin 2015. Cela a été un gros coup de communication en termes de visibilité et de notoriété pour le Chinese Business Club. La crise sanitaire du covid a été une nouvelle étape à franchir pour le club. J’ai décidé d’élargir la cible aux entrepreneurs, start-up, TPE, PME, business angels et investisseurs.

De gauche à droite : Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club, Eric Larchevêque, fondateur de Ledger et Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar
De gauche à droite : Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club, Eric Larchevêque, fondateur de Ledger et Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar

P.A.T : Le Chinese Business Club est de plus en plus franco-français. Que s’est-il passé pour qu’il soit moins franco-chinois ?

H.P. : À cause du Covid, les Chinois sont désormais beaucoup moins nombreux qu’avant, raison pour laquelle le Chinese Business Club est désormais franco-français à 90 %. En attendant que les Chinois reviennent, le club s’oriente de plus en plus vers la French Tech et l’entrepreneuriat.

P.A.T : Pouvez-vous nous parler de vos équipes et de la façon dont vous travaillez pour être à la hauteur de votre réputation ?

H.P. : Je travaille seul depuis la création du club en 2012, je n’ai ni employé, ni salarié, ni stagiaire, ni assistant. Néanmoins, je travaille en étroite collaboration avec une armée de freelances depuis de nombreuses années. Ils travaillent très bien et sont toujours très réactifs à mes attentes et demandes.

P.A.T : Le Chinese Business Club attire des entrepreneurs de premier plan. À quoi attribuez-vous ce vif succès ?

H.P. : Je vous confirme que le Chinese Business Club n’a jamais aussi bien fonctionné qu’aujourd’hui ! Je pense avoir opté pour la bonne stratégie en ciblant les entrepreneurs et les jeunes chefs d’entreprise. Ils ont un vrai intérêt à rejoindre le club pour y rencontrer de nombreux milliardaires français, business angels, investisseurs et journalistes.

P.A.T : Quels sont les entrepreneurs, inventeurs et chefs d’entreprises que vous admirez particulièrement ?

H.P. : Je suis toujours admiratif des gens qui travaillent et qui sont ambitieux quels que soient les résultats. Je considère que dans la vie, il faut oser et essayer même si les objectifs espérés ne sont pas toujours au rendez-vous. J’ai toujours été attiré par ceux qui réussissent, car cela me motive et me tire vers le haut.

Emmanuel Macron faisant un discours au Chinese Business Club
Emmanuel Macron faisant un discours au Chinese Business Club

P.A.T : Vous avez convié les Présidents Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, S.A.S. le Prince Albert de Monaco… Pourriez-vous nous partager des moments mémorables vécus avec certains de ces invités prestigieux ? Comment ces expériences ont-elles renforcé la renommée du club sur la scène internationale ?

H.P. : J’avoue qu’avec du recul, je réalise la chance que j’ai d’avoir réussi à faire venir toutes ces personnalités ! C’est évidement toujours un privilège et une expérience incroyable de pouvoir les côtoyer en tête-à-tête à leur arrivée au Chinese Business Club. J’alterne entre les politiques, les grands patrons du CAC 40 et de plus en plus d’entrepreneurs à la tête de licornes françaises avec des success story toujours incroyables ! Les invités d’honneur sont le prétexte pour réunir les sociétés membres et les nombreuses personnalités, car les opportunités business se feront essentiellement dans la salle parmi les nombreux convives à chaque déjeuner.

Harold Parisot aux côtés de son invitée d'honneur, la chanteuse et ancienne première dame Carla Bruni, un grand nom féminin
Harold Parisot aux côtés de son invitée d’honneur, la chanteuse et ancienne première dame Carla Bruni, un grand nom féminin

P.A.T : Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs souhaitant tirer le meilleur du Chinese Business Club ?

H.P. : J’invite les entrepreneurs qui sont membres du Club à arriver le plus tôt possible à chacun des évènements pour repartir avec un maximum de contacts. Bien entendu, vous ne ferez pas de business avec toutes les personnes approchées, mais vous ne rencontrerez que des décideurs et c’est un vrai gain de temps. Je passe mon temps à présenter les gens entre eux et faire des mises en relation.

P.A.T : Nous avons observé une réelle diversité parmi les membres du Club. Est-ce une priorité pour le Chinese Business Club de promouvoir parité et diversité ?

H.P. : Je vous confirme que la parité est respectée ! Il y a autant d’hommes que de femmes. La force d’un réseau, c’est sa diversité. On retrouve au Chinese Business Club de nombreux milliardaires français, des business angels et des investisseurs, mais aussi des politiques, sénateurs, députés, ambassadeurs de grands pays – principalement Afrique et Moyen-Orient – et même des sportifs professionnels et des chefs gastronomiques. Miss France et les Chefs du GIGN, du RAID et de la BRI sont aussi des habitués du club ! Comme vous l’avez constaté, c’est très éclectique.

Harold Parisot à droite d'Alexandre Ricard, PDG de Pernod Ricard faisant un discours face aux membres du Chinese Business Club
Harold Parisot à droite d’Alexandre Ricard, PDG de Pernod Ricard faisant un discours face aux membres du Chinese Business Club

P.A.T : Pouvez-vous nous décrire l’élégance telle que vous l’appréciez chez la femme et chez l’homme ?

H.P. : Je considère que l’élégance réside à la fois dans une manière d’être, un état d’esprit et une apparence. Raison pour laquelle au sein du Chinese Business Club, l’élégance est attendue de la part de tous les invités afin d’optimiser les rencontres, les échanges et donc les opportunités entre les membres, le tout dans la bienveillance et le respect de tous. En termes d’apparence, je considère qu’il est important d’être bien habillé. Pour moi, l’élégance est également une forme de respect vis-à-vis de ses interlocuteurs. Raison pour laquelle au Chinese Business Club, costume / cravate pour les hommes et robe ou tailleur pour les femmes sont de mises.

P.A.T : Que fait Harold Parisot lorsqu’il n’est pas au Chinese Business Club ? Pratiquez-vous des activités culturelles, sportives ou artistiques ? Si oui, lesquelles ?

H.P. : Je profite avant tout de ma famille et de mes proches, je fais un peu de sport au Lagardère Paris Racing – tennis et natation – et de plus en plus, j’accompagne en tant que business angel des entrepreneurs dans le développement de leur start-up – investissements pre seed et seed [financement initial d’une start up naissante, ndlr.] – en leur ouvrant mon carnet d’adresses et mes contacts. J’essaye d’être un investisseur actif pour les jeunes chefs d’entreprise que j’accompagne en y consacrant du temps et de l’énergie.

Harold Parisot entre, à gauche, Emilie Viargues, présidente de Christofle et Vicky Bogaert, présentatrice du JT sur M6
Harold Parisot entre, à gauche, Emilie Viargues, présidente de Christofle et Vicky Bogaert, présentatrice du JT sur M6

P.A.T : Enfin, comment peut-on vous contacter ?

H.P. : Très simple ! via LinkedIn et / ou le site Internet du Club !