
À 26 ans, Vassili Schneider s’impose comme l’une des révélations majeures du cinéma français contemporain. Né à Montréal, il illumine aujourd’hui les écrans et scènes européennes grâce à sa passion pour l’art dramatique. De plus, il bénéficie d’un héritage artistique exceptionnellement dense.
Une famille d’artistes : un terreau fertile
Vassili Schneider grandit dans une atmosphère saturée d’art et de création. Ainsi, ses parents, Jean-Paul et Isabelle Schneider, artistes accomplis, façonnent très tôt son rapport à l’imaginaire et à la rigueur artistique. Son père, ancien danseur étoile reconverti en metteur en scène, l’initie à la discipline de la scène. Sa mère, pianiste classique et mannequin, l’imprègne de la sensibilité aux formes, aux sons et aux silences.

De plus, Vassili est le cadet d’une fratrie exceptionnelle. Vadim, Niels, Volodia et Aliocha Schneider cultivent chacun l’art sous toutes ses formes, du cinéma à la musique en passant par la photographie. Le drame de la perte de l’aîné, Vadim, à seulement 17 ans, marque de manière indélébile cette constellation familiale. Ainsi, la création devient pour chacun un refuge, une affirmation de vie face à la fragilité de l’existence.
Premiers rôles et révélations au cinéma
Après des débuts précoces dans le doublage, où il prête sa voix à Jaden Smith, Vassili Schneider découvre très jeune les plateaux de tournage. En 2015, il joue dans Les Démons de Philippe Lesage, un drame psychologique sur les peurs enfantines. Ensuite, il joue dans Diamant noir d’Arthur Harari, où il interprète une version adolescente du héros. Ce personnage est joué par son frère Niels Schneider.

Cependant, c’est en 2022 qu’il émerge véritablement avec Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi, une réalisation plébiscitée par la critique.
Ce film choral est un hommage vibrant aux années 1980 et à la troupe du théâtre des Amandiers de Nanterre. Par ailleurs, il est sélectionné au Festival de Cannes. Son interprétation d’un jeune comédien exalté lui ouvre de nouvelles portes. En effet, cela se passe dans l’univers exigeant du cinéma français contemporain.
À la télévision, il séduit un large public dans HPI, série populaire autour d’une enquêtrice hors norme, et dans Mixte, chronique adolescente pleine de charme se déroulant dans les années 1960. Ces expériences télévisuelles renforcent sa notoriété auprès d’un public plus large.
Plus récemment, son rôle dans Le Comte de Monte-Cristo (2024) propulse sa carrière à un niveau supérieur. En effet, il s’agit d’une adaptation ambitieuse du roman d’Alexandre Dumas.

Sous la direction de Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, il incarne un personnage secondaire marquant par sa densité psychologique et sa présence énigmatique.
En parallèle, il triomphe sur scène en 2025 avec La prochaine fois que tu mordras la poussière de Florence Seyvos, qui lui vaut le Molière de la révélation masculine. Ce double parcours entre cinéma d’auteur, grandes fresques populaires et théâtre exigeant affirme la richesse de sa palette. Par ailleurs, cela souligne sa place montante dans le paysage culturel français.
Un style de jeu prometteur et subtil
Les critiques saluent la justesse émotionnelle de Vassili Schneider, son économie de gestes, sa manière d’incarner ses personnages sans les surjouer. Ainsi, ses interprétations se distinguent par une intensité pudique, une capacité rare à rendre visibles les failles humaines.
Selon plusieurs analystes, il fait partie de cette nouvelle vague du cinéma français qui réhabilite la sobriété du jeu. En effet, cela se distingue par un éloignement des effets faciles. Sa façon de travailler ses rôles rappelle par moments la méthode de l’Actors Studio, même s’il revendique une approche plus intuitive qu’intellectuelle, enracinée dans l’émotion brute.
De plus, son travail théâtral témoigne d’un engagement profond. Sous la direction de Paul Pascot, il livre une performance bouleversante, mêlant désespoir et dérision avec une égale sincérité. Son discours aux Molières, discret et grave, réaffirme son attachement aux valeurs de travail, de solidarité et d’exigence artistique.

Le cinéma français en pleine mutation
À l’heure où le cinéma français cherche à renouveler ses figures emblématiques, Vassili Schneider incarne un souffle nouveau. De nombreux cinéastes cherchent à capturer la complexité des jeunes adultes d’aujourd’hui, tiraillés entre rêves d’absolu et désillusion sociale.
Ainsi, avec son bagage artistique, son expérience précoce et son refus des caricatures, il répond à cette attente. En s’inscrivant dans une tradition familiale forte tout en affirmant un style personnel, Vassili participe à une mutation profonde. En effet, cela concerne le jeu d’acteur français, vers plus de véracité et d’émotion contenue.
Comme ses aînés Niels et Aliocha Schneider, il symbolise une transmission artistique moderne où l’individualité n’éclipse jamais l’héritage collectif. Il incarne une filiation créative où l’art reste un acte de survie, un vecteur d’identité et d’émancipation.

Vassili Schneider, une promesse pour l’avenir du cinéma français
Porté par son talent naturel, une famille inspirante et un goût affirmé pour les défis, Vassili Schneider semble prêt à s’imposer durablement dans le cinéma français et le théâtre contemporain. Ses rôles dans Les Amandiers et Le Comte de Monte-Cristo l’installent déjà parmi les nouvelles figures du cinéma français. De plus, ses performances sur les planches du théâtre parisien le placent également comme acteur à suivre.
Avec des projets de réalisation en perspective, notamment un premier court-métrage annoncé pour 2026, et une volonté affirmée de rester maître de son parcours, il incarne une génération d’artistes pour qui création rime avec authenticité et engagement.
À n’en pas douter, Vassili Schneider représente une valeur montante du cinéma et du théâtre français. En effet, il est un artiste en devenir dont les prochaines années dessineront encore plus nettement l’éclat. Cela se verra sur la scène culturelle internationale.