Tron : Ares numéro 1 mais timide au box-office US

Tron : Ares numéro 1 à 33,5 M $ US, sans explosion, lueur froide d’un week-end d’octobre.

Disney relance TRON : Ares, troisième opus, et prend la tête du box-office nord-américain avec 33,5 M $ sur le week-end des 10–12 octobre 2025, sous les 45–50 M $ anticipés (Variety, THR). Vendredi à 14,3 M $ signe un départ de fans, avant un tassement (Deadline). Sorti en France le 8 octobre, le film totalise ~60,5 M $ monde en estimation préliminaire, pour un budget disputé (150–180 M $).

Tron 3 s’empare de la 1re place en Amérique du Nord avec 33,5 M$ sur la période 10–12 octobre 2025. Le résultat reste inférieur aux attentes établies par plusieurs cabinets et médias spécialisés qui anticipaient un démarrage autour de 45–50 M$. À l’international, les premières estimations portent le total monde du week-end aux environs de 60,5 M$. AP ; Entertainment Weekly.

En tête mais sans liesse, Ares avance comme un coureur qui ménage sa foulée. Franchise culte, public étroit : il faudra convaincre au-delà des fidèles. Les formats premium jouent les entraîneurs, prolongent l’effort, ouvrent des soirs d’IMAX.
En tête mais sans liesse, Ares avance comme un coureur qui ménage sa foulée. Franchise culte, public étroit : il faudra convaincre au-delà des fidèles. Les formats premium jouent les entraîneurs, prolongent l’effort, ouvrent des soirs d’IMAX.

Un budget disputé, un signal pour Disney

La divergence sur le budget de production est nette : 150 M $ selon AP, contre 180 M $ hors marketing d’après Entertainment Weekly. En plus de cet écart, ces montants soulignent l’exposition financière d’un studio. Ce dernier a multiplié les paris coûteux ces dernières années. La rentabilité de Tron : Ares dépendra d’une tenue solide en deuxième week-end, d’une exploitation internationale accrue et d’un marché premium (IMAX, Dolby, 4DX) mobilisé sur la durée.

Deux chiffres circulent pour le coût de production : 150 M$ cités par AP, contre 180 M$ relevés par Entertainment Weekly. Outre la divergence, ces montants rappellent l’exposition financière d’un studio. Celui-ci a multiplié les paris coûteux ces dernières années. La rentabilité de Tron : Ares dépendra d’une tenue solide en deuxième week-end, d’une exploitation internationale accrue et d’un marché premium (IMAX, Dolby, 4DX) mobilisé sur la durée.

Jared Leto mène la charge dans Tron : Ares, silhouette d’icône sous le cuir et la lumière. L’élan des fans propulse le départ, puis la houle se calme sur le week-end. L’enjeu est limpide : élargir le cercle, faire entrer les curieux dans la danse. Le bouche-à-oreille décidera si la pulsation s’amplifie ou s’éteint.
Jared Leto mène la charge dans Tron : Ares, silhouette d’icône sous le cuir et la lumière. L’élan des fans propulse le départ, puis la houle se calme sur le week-end. L’enjeu est limpide : élargir le cercle, faire entrer les curieux dans la danse. Le bouche-à-oreille décidera si la pulsation s’amplifie ou s’éteint.

Le podium nord-américain s’articule ainsi : Tron : Ares (~33,5 M$) devant Roofman (~8 M$) et One Battle After Another (~6,6 M$). La hiérarchie souligne autant la capacité d’attraction de la marque TRON que la faiblesse concurrentielle d’un week-end d’octobre traditionnellement volatil. La courbe de séances indique un front-load marqué : public de fans présent dès le vendredi, puis érosion classique sur le samedi soir et le dimanche.

Pourquoi ça cale ?

Plusieurs éléments convergent :

  • Franchise de niche : malgré son statut culte, TRON n’a jamais fédéré un public familial massif.
  • Calendrier : octobre mélange films de genre, drames d’auteur et blockbusters tardifs, au risque de diluer l’attention.
  • Signal marketing : la communication a mis en avant la thématique IA, le retour d’un univers visuel iconique et la musique signée Nine Inch Nails. Des atouts d’image qui ne se traduisent pas mécaniquement en tickets vendus.

Héritage de 2010 : un précédent plus robuste

En 2010, Tron : L’Héritage (distribution portée par Jeff Bridges) affichait une ouverture autour de 44 M$ (non ajustés). Quinze ans plus tard, l’écosystème a changé : inflation des coûts, pression du streaming post-pandémie, raréfaction des grands lancements hors franchises « quatre-quadrants ». L’écart entre 33,5 M$ et 44 M$ illustre une érosion d’appétence, malgré une base de fans fidèle. (Tron : L’Héritage (2010).)

Jeff Bridges, Kevin Flynn éternel de TRON, tient le fil de la légende. Pont entre deux âges, il rappelle d’où l’on vient et ce que l’on poursuit. Dans le vacarme des nouveautés, sa simple présence aimante les regards. Aux fans historiques, il offre la mémoire vive qui rassure et relie.
Jeff Bridges, Kevin Flynn éternel de TRON, tient le fil de la légende. Pont entre deux âges, il rappelle d’où l’on vient et ce que l’on poursuit. Dans le vacarme des nouveautés, sa simple présence aimante les regards. Aux fans historiques, il offre la mémoire vive qui rassure et relie.
Greta Lee, Eve Kim dans Tron : Ares, apporte un courant d’air dans la grille lumineuse. La cavalcade parisienne a donné le ton, avant la sortie française du 8 octobre. Ici, l’enjeu n’est pas la nostalgie : c’est la traverse vers de nouveaux publics. À l’horizon, l’Europe comme terrain de jeu et de patience.
Greta Lee, Eve Kim dans Tron : Ares, apporte un courant d’air dans la grille lumineuse. La cavalcade parisienne a donné le ton, avant la sortie française du 8 octobre. Ici, l’enjeu n’est pas la nostalgie : c’est la traverse vers de nouveaux publics. À l’horizon, l’Europe comme terrain de jeu et de patience.
Cameron Monaghan entre comme une carte neuve dans Tron : Ares, regard franc et pas décidé. La génération connectée y voit peut-être sa passerelle vers TRON. Sortir du cercle des initiés, voilà la mission, modeste et essentielle. Reste à faire vibrer la corde sensible, là où le mythe devient partage.
Cameron Monaghan entre comme une carte neuve dans Tron : Ares, regard franc et pas décidé. La génération connectée y voit peut-être sa passerelle vers TRON. Sortir du cercle des initiés, voilà la mission, modeste et essentielle. Reste à faire vibrer la corde sensible, là où le mythe devient partage.

L’équation financière : au-delà du premier week-end

À 33,5 M$ domestiques, le film doit espérer : (1) une multiplication d’au moins 2,7–3,0x de son score nord-américain (barre des 90–100 M$ US), (2) un international supérieur, tiré par l’Asie et l’Europe, et (3) une exploitation premium soutenue. Dans ce cadre, la divergence de budget (150 M$ vs 180 M$) n’est pas anecdotique : chaque tranche supplémentaire exige dizaines de millions additionnelles en box-office, ou des revenus annexes (licensing, ventes digitales, VOD premium) pour compenser.

Evan Peters, Julian Dillinger dans Tron : Ares, s’avance en relais discret. La distribution de Tron : Ares, hybride, cherche l’ouverture, mélange d’icônes et de visages neufs. La base doit s’élargir, pas à pas, séance après séance. C’est une histoire de patience et d’alignement des planètes.
Evan Peters, Julian Dillinger dans Tron : Ares, s’avance en relais discret. La distribution de Tron : Ares, hybride, cherche l’ouverture, mélange d’icônes et de visages neufs. La base doit s’élargir, pas à pas, séance après séance. C’est une histoire de patience et d’alignement des planètes.
Gillian Anderson, Elizabeth Dillinger dans Tron : Ares, impose un calme magnétique. Prestige et autorité donnent de l’assise au techno-récit. Dans la tempête néon, elle trace une ligne claire et rassurante. À ceux qui hésitent, elle tend une main ferme et élégante.
Gillian Anderson, Elizabeth Dillinger dans Tron : Ares, impose un calme magnétique. Prestige et autorité donnent de l’assise au techno-récit. Dans la tempête néon, elle trace une ligne claire et rassurante. À ceux qui hésitent, elle tend une main ferme et élégante.
Joachim Rønning à la barre, Disney à tous les étages : la mécanique est huilée. Tron : Ares – date de sortie : France 8 octobre 2025, US 10 octobre 2025 ; jalons posés et formats premium en tête. Les formats premium servent de locomotives et d’écrans totémiques. Reste le voyage : tenir, semaine après semaine, comme une partition.
Joachim Rønning à la barre, Disney à tous les étages : la mécanique est huilée. Tron : Ares – date de sortie : France 8 octobre 2025, US 10 octobre 2025 ; jalons posés et formats premium en tête. Les formats premium servent de locomotives et d’écrans totémiques. Reste le voyage : tenir, semaine après semaine, comme une partition.
Bande-annonce de Tron : Ares (VO STFR) : néons qui vibrent, IA qui interroge, pulsations Nine Inch Nails qui martèlent. La promesse est sensorielle, presque physique, et appelle la grande salle. On y devine l’équilibre que cherche le film, entre culte et ouverture. Le verdict appartiendra au public, au rythme du bouche-à-oreille.

À retenir

Numéro 1 sans triomphe. Un démarrage inférieur aux projections, une franchise culte mais clivante, et un budget élevé qui impose une forte tenue dans la durée. La France et l’Europe pèseront dans l’équation, tout comme la part premium et le bouche-à-oreille.

Cet article a été rédigé par Christian Pierre.