Tout le monde ment : la série policière qui est sur toutes les lèvres

la série Tout le monde ment met en avant un Vincent Elbaz qui se faisait rare dans le rôle de Vincent

Tout le monde ment est une série policière franco-belge centrée sur l’intrigue criminelle et la critique sociale. Réalisée par Hélène Angel et Akim Isker, elle s’appuie sur un scénario d’Olivier Norek, ancien officier de police et auteur de polars. Elle est diffusée depuis 2022 en Suisse, en Belgique et en France, sur des chaînes publiques.

Cette création séduit un public francophone en quête de réalisme et de suspense. Elle aborde aussi des enjeux sociétaux actuels. Son écriture dénonce les abus de pouvoir, sans verser dans l’excès.

Une galerie de personnages atypiques

Vincent Verner, joué par Vincent Elbaz, est un ex-flic en disgrâce. Il travaille dans une librairie du Quartier latin. Puis, Alice Mojodi, procureure intègre incarnée par Mariama Gueye, le recrute pour un groupe clandestin.

Vincent Elbaz, alias Vincent Verner, flic désabusé reconverti en libraire, soigne son look autant que ses répliques. Anecdote ? Le costume qu’il porte ici a failli ne jamais voir le jour : il a été sauvé d’un dégât de café par la costumière elle-même, à 10 minutes d’un shooting promo crucial.
Vincent Elbaz, alias Vincent Verner, flic désabusé reconverti en libraire, soigne son look autant que ses répliques. Anecdote ? Le costume qu’il porte ici a failli ne jamais voir le jour : il a été sauvé d’un dégât de café par la costumière elle-même, à 10 minutes d’un shooting promo crucial.

Ce groupe se nomme le groupe des affaires sensibles. Il traque des crimes que des individus puissants tentent de camoufler. Ainsi, la série interroge la corruption et l’impunité.

Malory Servaz (Joséphine de Meaux) est hackeuse. Julien de Grève (Thomas Silberstein) est un jeune policier déterminé. Maximilien (Jackie Berroyer), libraire mystérieux, complète cette équipe.

Mariama Gueye, qui incarne la procureure Alice Mojodi, apporte à la série une élégance autant qu’un feu intérieur. Lors du tournage d'une scène tendue dans un tribunal, elle a improvisé une réplique coup de poing. Ainsi, le scénariste a décidé de l'intégrer définitivement au script.
Mariama Gueye, qui incarne la procureure Alice Mojodi, apporte à la série une élégance autant qu’un feu intérieur. Lors du tournage d’une scène tendue dans un tribunal, elle a improvisé une réplique coup de poing. Ainsi, le scénariste a décidé de l’intégrer définitivement au script.

Une mise en scène ancrée dans le réel

Le récit se déroule à Paris et à Lyon, avec des scènes filmées dans la librairie Rieffel. Fondée en 1909, elle symbolise la mémoire et la résistance. Ses murs abritent un siècle d’histoire.

Olivier Norek s’appuie sur des faits réels pour renforcer l’authenticité. Il évoque l’impunité des élites et les pressions subies par la justice. Le style, sobre et immersif, installe une tension constante.

Anne Girouard, qui incarne une juge tiraillée entre sa conscience et les pressions hiérarchiques dans Tout le monde ment, apporte une intensité rare à son rôle. Fun fact : elle aurait longuement hésité à accepter ce personnage, avant d’être convaincue par une réplique cinglante… écrite en marge du script par Olivier Norek lui-même !
Anne Girouard, qui incarne une juge tiraillée entre sa conscience et les pressions hiérarchiques dans Tout le monde ment, apporte une intensité rare à son rôle. Fun fact : elle aurait longuement hésité à accepter ce personnage, avant d’être convaincue par une réplique cinglante… écrite en marge du script par Olivier Norek lui-même !

Une distribution prestigieuse pour un propos fort

La série accueille des acteurs reconnus. Stéphane Freiss interprète un PDG cynique dans l’épisode 3. Julien Boisselier joue un artiste controversé dans l’épisode 2.

Vincent Elbaz évoque souvent la paternité dans ses interviews. Il cherche à montrer une masculinité sensible qui respecte chaque personnage féminin.

Les thèmes abordés incluent féminicides, violences conjugales et délits économiques. La mise en scène privilégie la suggestion. Ainsi, chaque regard ou silence amplifie le sentiment d’urgence.

Elbaz, toujours aussi charismatique hors plateau, ici lors d’une avant-première à Paris. Selon la rumeur, son trench noir est un clin d’œil personnel à Colombo. En effet, c'est une des références revendiquées par les scénaristes de la série. Il l’a même surnommé
Elbaz, toujours aussi charismatique hors plateau, ici lors d’une avant-première à Paris. Selon la rumeur, son trench noir est un clin d’œil personnel à Colombo. En effet, c’est une des références revendiquées par les scénaristes de la série. Il l’a même surnommé « L’armure de Vincent Verner » !

Une œuvre entre hommage et innovation

Tout le monde ment s’inspire de Maigret. Certains plans et musiques évoquent Georges Simenon. Cependant, la série innove par sa modernité et son approche engagée.

Les scénaristes Cyril Cannizzo et Nicolas Lebel dynamisent l’intrigue. Leur plume alterne investigation méthodique et réflexions sociétales. Le mélange rappelle Columbo, où le coupable est révélé dès le début.

Production et inspiration littéraire

Les producteurs ont collaboré avec des professionnels du droit et de la sécurité. Ils visaient un polar social crédible. Des témoignages de juges et d’avocats ont nourri le scénario.

Cette démarche évoque Joseph Kessel, adepte d’un réalisme documenté. Elle contribue à l’aspect journalistique de l’œuvre. Pourtant, la tension narrative reste au premier plan.

Une réception positive et durable

Depuis 2022, Tout le monde ment attire un large public. En Belgique, plus de 120 000 personnes suivent chaque épisode. Sur France 2, la série trouve sa place de semaine en semaine.

Le message clé demeure : personne n’est au-dessus des lois. Ce thème entre en résonance avec une époque marquée par la défiance institutionnelle. Le titre pointe un paradoxe universel.

Pourquoi "Tout le monde ment" est un polar social incontournable

Tout le monde ment conjugue intrigue policière et critique sociale. Chaque épisode propose une enquête haletante, tout en soulignant l’absurdité de certaines injustices. Les personnages, complexes et souvent tourmentés, font écho aux dilemmes que peut affronter la société d’aujourd’hui.

Cette fiction franco-belge démontre qu’on peut divertir tout en interpellant. Elle s’adresse autant aux amateurs de drames criminels qu’aux spectateurs en quête de réalisme. Grâce à son approche ancrée dans le quotidien et ses scénarios inspirés de faits réels, la série incite chacun à réfléchir. En effet, elle pousse à s’interroger sur sa propre vision de la justice.

De plus, son succès souligne la vitalité du polar dans l’audiovisuel francophone. Les scénaristes et réalisateurs prouvent que l’on peut concilier qualité narrative, ancrage sociétal et suspense sans concession. C’est précisément cette alchimie qui rend Tout le monde ment incontournable. En effet, elle attire les passionnés de récits policiers et d’histoires humaines.

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