Les secrets et les petites confidences de Jérémy Frérot

Jérémy Frérot sur scène

Jérémy Frérot. Un nom qui semble murmurer douceur et talent, mais connaissez-vous vraiment cet artiste discret ? Révélé dans The Voice il y a dix ans, il est bien plus qu’un visage mélancolique : Jérémy, qui aurait pu faire carrière dans l’enseignement sportif, cache un passé de sportif… et quelques rituels un peu excentriques.

Sportif de toujours… et presque professeur de gym !

Avant de tomber dans les bras de la musique, Jérémy Frérot voyait sa vie autrement : il était étudiant en STAPS, destiné à devenir prof de sport – une tradition familiale. « Dans ma famille, tout le monde est dans le sport. Je pensais sincèrement que je passerais ma vie en survêt », confie-t-il, presque nostalgique. C’est en apprenant la guitare seul à 17 ans qu’il a découvert une vocation bien différente.

Le sport n’est jamais vraiment parti pour autant. Passionné de surf depuis l’âge de cinq ans, il raconte que l’océan est son sanctuaire. « L’eau, c’est ma pause, ma manière d’échapper au monde. Une fois passé le sable, il n’y a plus de bruit… plus personne pour me harceler », s’amuse-t-il. Cette simplicité et cette authenticité, il les emmène dans ses chansons, là où chaque note respire l’air marin.

La scène, un amour compliqué

L’histoire de Jérémy débute en 2011, presque par hasard, avec Florian Garcia dans le duo Fréro Delavega. Ce succès express devient pour lui une source de stress autant qu’un accomplissement. Derrière son sourire engageant, il confesse avoir souffert de cette célébrité soudaine, trouvant autant de plaisir que de trac dans les foules qui chantaient ses refrains.

En solo depuis, il explore son propre monde avec Matriochka, un premier album introspectif, et aujourd’hui avec Gamin des sables. Mais l’anxiété n’a jamais disparu. « Quand l’album sort, je vais direct sous la couette », avoue-t-il. Et cet album-là ne fait pas exception, marquant un chapitre plus personnel depuis sa séparation avec Laure Manaudou, la mère de ses deux enfants.

Une soirée de révélations (inattendues) à la Star Academy

On peut dire que Jérémy est de nature réservée, mais lors de son passage à la Star Academy, il s’est laissé aller à quelques révélations pleines de tendresse. Devant les élèves, il a partagé ses souvenirs, leurs glissant : « Je sais que c’est dur. Mais avec le temps, vous verrez que les amitiés créées ici seront votre plus grande force. »

Et pour couronner la soirée, il a raconté une anecdote familiale : un jour, son fils lui a demandé s’il pouvait inviter Emmanuel Macron à son anniversaire. « Il l’a vu à la télé, et depuis, il voulait l’avoir pour souffler ses bougies, » rit Jérémy. "J’ai tenté de modérer ses ardeurs" ajoute-t-il, amusé par l’imaginaire fertile de ses enfants.

Un artiste au cœur tendre et au charme discret

Pour Jérémy Frérot, la célébrité n’a pas tout balayé. Homme simple et attaché à ses valeurs, il protège sa famille des projecteurs tout en leur offrant une enfance paisible, entre balades et blagues innocentes. En octobre, il partageait une rare photo de ses fils, curieux devant la Tour Eiffel illuminée. « La Tour Eiffel, elle fait peur dans le noir », a-t-il écrit, reprenant la remarque de l’un d’eux.

Ce charme naturel, cette authenticité… c’est ce que ses fans admirent le plus. Car au-delà de ses succès avec Fréro Delavega, puis en solo, il est resté cet homme de la côte Atlantique, aussi sincère que talentueux. « La musique, c’est un sport d’équipe », ajoute-t-il, en clin d’œil à son passé sportif. « Les émotions sont plus fortes à plusieurs. »

Le chanteur à l’âme océanique

Aujourd’hui, Jérémy se prépare à conquérir à nouveau la scène avec Gamin des sables et une tournée en 2025. À 34 ans, il incarne cette sincérité rare qui séduit. Pour lui, la musique n’est plus qu’un métier ; c’est un espace où il se raconte, entre joies, doutes et nostalgie.

Jérémy Frérot reste donc ce chanteur au charme discret qui, sans artifices, nous touche au cœur avec sa voix envoûtante et son humanité désarmante. Un artiste singulier, qui, entre deux vagues, nous emporte aussi loin que son Atlantique bien-aimé.

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