
Bill Gates n’a plus rien à prouver. Fondateur de Microsoft, milliardaire et philanthrope, il partage aujourd’hui les secrets de son passé. Dans Code Source. Mes débuts, premier tome d’une trilogie autobiographique, il dévoile des aspects méconnus de sa jeunesse. Drogues, difficultés sociales, relations amoureuses et ambitions futures : ces confessions surprennent.
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Une adolescence marquée par l’isolement et les drogues
En 1972, Bill Gates n’a que 17 ans et cherche à impressionner Vicki Wells, une camarade de lycée. Pour paraître plus cool, il s’essaie aux drogues. Il avoue avoir fumé des joints et pris du LSD à plusieurs reprises. « C’était exaltant », se souvient-il. Pourtant, malgré ces tentatives, il n’ira jamais au bal de promo avec elle.
Les substances restent une expérience passagère. Avant ses 21 ans, il arrête tout. Sa véritable addiction devient alors l’informatique. Il passe des nuits entières à coder et oublie tout le reste. Dans son livre, il reconnaît que s’il était né aujourd’hui, il aurait sans doute été diagnostiqué autiste.
« J’ai toujours eu du mal à comprendre l’image que je renvoyais », confie-t-il au Point. En classe, il rédige des rapports de 200 pages quand ses camarades s’arrêtent à dix. Certains enseignants veulent le faire redoubler, d’autres lui proposent de sauter des classes. Il estime aujourd’hui qu’au moins un tiers des meilleurs programmeurs de Microsoft sont, comme lui, sur le spectre autistique.

Relations avec Elon Musk et Donald Trump
Dans ses mémoires, Bill Gates évoque aussi sa relation complexe avec Elon Musk. « J’essaye de comprendre pourquoi Elon fait tout ce qu’il fait, et honnêtement, je ne sais pas. » Parfois amical, parfois hostile, Musk entretient une relation ambiguë avec lui. Ils ont échangé sur la philanthropie, mais leurs visions divergent. Gates critique régulièrement Tesla et son engagement limité dans l’humanitaire.
Depuis l’élection de Donald Trump, il n’a plus revu Musk. Il confie pourtant qu’il aimerait travailler avec lui. « Il est incroyablement intelligent, et nous pourrions accomplir de grandes choses ensemble. »
Malgré tout, Bill Gates sait qu’il doit entretenir des relations diplomatiques avec l’administration Trump. Sa fondation a besoin d’alliés pour financer des projets de lutte contre le sida et certaines maladies génétiques.
Une vision optimiste sur l’intelligence artificielle
Bill Gates s’enthousiasme aussi pour l’intelligence artificielle. Selon lui, les craintes à son sujet sont exagérées. « Si on comprend comment elles fonctionnent, elles ne sont pas une menace. » Il insiste sur un point : pour s’adapter à l’avenir, il faut apprendre à lire, écrire, compter… et coder.

Un héritage philanthropique et une nouvelle relation amoureuse
Aujourd’hui âgé de 69 ans, Bill Gates prépare déjà son héritage. Dans une interview à Sept à Huit sur TF1, il annonce que ses trois enfants ne recevront qu’une fraction de sa fortune. « Ils hériteront de sommes généreuses, mais ce n’est qu’un pourcentage. » La majorité de son patrimoine, estimé à plus de 100 milliards de dollars, ira à la Fondation Bill et Melinda Gates. Créée en 2000, elle lutte contre la pauvreté et améliore l’accès aux soins dans le monde.

Après son divorce avec Melinda French Gates en 2021, Bill Gates a retrouvé l’amour. Il partage désormais sa vie avec Paula Hurd, veuve de Mark Hurd, ancien PDG d’Oracle. Passionnés de tennis, ils ont été aperçus ensemble à plusieurs tournois. Leur relation, d’abord amicale, a évolué au fil des années.
Une autobiographie si sincère et intime
Avec Code Source. Mes débuts, Bill Gates se livre comme rarement auparavant. Il évoque son adolescence marquée par la solitude, ses premières expériences amoureuses et ses ambitions pour l’avenir. À 70 ans, il continue d’inspirer et de surprendre. Ce premier tome promet d’être un succès avant la parution des deux prochains volumes de la trilogie.