
Au cœur d’un automne voué à la raclette (fromage), l’État signale un rappel national de jambons Aoste. En effet, ce rappel, annoncé le 22 octobre 2025, s’inscrit dans le cadre d’un rappel Listeria France. Sept références vendues en France mi-octobre sont visées. Le public est invité à ne pas consommer et à rapporter en magasin pour remboursement. Placée sous l’égide de la DGCCRF, la procédure court jusqu’au 4 novembre, avec priorité donnée aux publics vulnérables.
Rappel alimentaire France : sans affolement, au cœur des rayons charcuterie
L’alerte est tombée le 22 octobre 2025 à 11 h 24. C’était au moment précis où les premières fraîcheurs incitent à partager une raclette. Aoste, filiale française de Campofrio Food Group, a déclenché un rappel volontaire coordonné avec la DGCCRF et relayé par le site public Rappel Conso France. Sept références de jambon sont concernées pour une présence de *Listeria monocytogenes*** misent en évidence lors de contrôles qualité internes. Le geste demandé aux clients tient en quelques mots clairs : **ne pas consommer les barquettes identifiées, les détruire ou les rapporter en magasin pour remboursement. Le rappel s’achèvera le 4 novembre 2025.
Dans le sillage de l’avis, les grandes enseignes ont vérifié leurs linéaires. Leclerc, Intermarché, Auchan, Casino, Monoprix, Système U, le détaillant Novo et les magasins d’usine Aoste figurent parmi les points de vente cités. La zone visée couvre toute la France. Les ventes des lots incriminés sont datées du 13 au 17 octobre 2025. Le dispositif d’information a été amplifié par la presse de service et les sites spécialisés. L’objectif reste très simple : retirer rapidement des produits frais prêts à être consommés. Ceux-ci pourraient exposer des consommateurs à un pathogène discret. Cependant, il est redoutable pour les plus fragiles.
Sept références, deux dates butoirs
La famille des barquettes rappelées se reconnaît à sa praticité même : deux à quatre tranches, 120 à 260 g, conditionnées sous film souple. Les dates limites de consommation à surveiller se concentrent sur deux jalons, le 12 novembre 2025 et le 13 novembre 2025. Au fil des fiches mises en ligne par l’administration, on retrouve notamment des jambons « au torchon » avec couenne en 2 ou 4 tranches, des versions découennées et dégraissées, ainsi que des références Aostinos en 2 ou 4 tranches. L’une d’elles, « cuisiné à l’os », atteste du soin porté à l’argument gustatif. Cette diversité dit assez le caractère préventif de l’opération : on préfère ici assainir l’ensemble du spectre de production plutôt que de s’arc-bouter sur une seule ligne.
Les lots explicitement identifiés par Aoste sont les suivants : 11685598, 11685599, 11685600, 11685601, 11685613, 11688549, 11688587. Ils renvoient à des références tangibles en rayon, dont les fiches administratives détaillent GTIN, périodes de vente, distributeurs et marque de salubrité. Les clients qui souhaitent confronter une étiquette à l’avis officiel peuvent consulter un échantillon représentatif des pages publiques, par exemple la fiche 20112 consacrée au jambon supérieur « cuisiné à l’os » 2 tranches 130 g (lot 11688587, DLC 13/11/2025, distributeur Système U) publiée par Rappel Conso, ou encore les fiches 20105 et 20111 pour les formats 4 tranches 260 g avec couenne et Aostinos (lots 11685598 et 11685613, DLC 12/11/2025). Les mentions de conduite à tenir y sont identiques et sans ambiguïté.

La Listeria monocytogenes en clair
Le nom est difficile, la maladie l’est davantage. La listériose est une infection alimentaire provoquée par la bactérie Listeria monocytogenes. Elle frappe rarement mais gravement les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Les premiers signes sont fièvre, maux de tête, courbatures, parfois troubles digestifs. Les autorités rappellent un fait que l’actualité réitère à intervalles réguliers : l’incubation peut durer jusqu’à huit semaines. Ce long délai justifie la rigueur des retraits et la vigilance des professionnels. De plus, il souligne l’importance de la non-consommation des produits signalés, même si leur odeur semble normale. En effet, leur aspect peut être engageant. À l’inverse de bon nombre d’intoxications, il ne s’agit pas d’un inconfort passager : des complications neurologiques peuvent survenir et des atteintes fœtales sont documentées chez la femme enceinte.
La démarche d’Aoste s’inscrit dans le cadre public instauré par l’État : Rappel Conso centralise les avis et la DGCCRF en supervise l’exécution. Les pages de référence fournissent à chacun un langage commun et des repères normés. Cela inclut les mentions sanitaires, les modalités de remboursement et les dates de fin de procédure. Ainsi, chacun peut sereinement vérifier sur la base d’informations officielles si sa barquette est concernée par le rappel. Ensuite, il pourra agir en conséquence.

Comment agir si l’on est concerné
Le protocole tient en quelques étapes simples. Si l’on possède une barquette concernée par l’avis, il est impératif de cesser immédiatement toute consommation. Ensuite, il faut détruire le produit ou le rapporter en magasin pour obtenir un remboursement. Le fabricant a mis à disposition une ligne d’information : 04 90 84 24 69. En cas d’ingestion récente et de symptômes, il faut appeler sans délai son médecin traitant. Il est important de signaler la consommation du produit rappelé. Les personnes enceintes, âgées ou immunodéprimées doivent faire preuve d’une attention accrue. Cela est nécessaire même en l’absence de symptômes, compte tenu de la durée d’incubation. À l’échelle des foyers, un geste d’hygiène simple s’impose : nettoyer soigneusement le réfrigérateur et les surfaces au contact des barquettes ouvertes, afin d’éviter toute contamination croisée.
Les enseignes impliquées ont diffusé l’information à l’entrée des magasins et sur leurs services en ligne. Dans le même temps, l’administration propose un signalement citoyen si des produits rappelés subsistaient en rayon. L’ensemble concourt à un assainissement rapide du marché, dans l’intérêt général.
L’automne, la raclette et la contrariété des petites joies
La nouvelle a la saveur d’une contrariété saisonnière. Dans une cuisine où la molette du poêlon craque déjà, on avait posé des cornichons à côté du fromage. Un jambon était considéré sûr parce que familier. Cependant, l’alerte exige une pause. Rien n’empêche de composer autrement la planche. On peut rôtir quelques légumes et tailler fin une charcuterie alternative non concernée. Sinon, oser une poêlée de champignons réchauffe autant que la viande. Le plaisir ne s’évanouit pas, il se décale. C’est toute l’éthique culinaire domestique qui s’invite : cuisiner avec prudence, choisir avec connaissance, accepter qu’un doute sanitaire commande parfois le menu. Cette petite mise à distance raconte aussi une écologie du quotidien, sobre et attentive. On compense un retrait par un recours saisonnier à des produits bruts.
Dans l’ombre de cette contrariété affleure néanmoins une confiance : la chaîne agroalimentaire sait se corriger. Le rappel volontaire, s’il coûte, témoigne d’une culture de la prévention et de la traçabilité. Il rappelle que la sécurité fait partie du prix psychologique payé par l’industrie. L’information n’est pas une punition, mais une preuve donnée au public.
Transparence, responsabilités, vérifications
Le rappel a été signalé par Rappel Conso. Ensuite, il a été relayé par des titres d’information. De plus, des sites de santé qui ont l’habitude d’accompagner ces procédures l’ont également relayé. Les fiches publiques détaillent l’essentiel : lot, DLC, marque de salubrité, période de vente, distributeurs, numéro de contact. Aoste a notifié la présence de *Listeria monocytogenes***, sans polémique ni fioritures. L’administration rappelle une nouvelle fois que la **listériose peut survenir plusieurs semaines après la consommation. C’est pourquoi l’ampleur et la rapidité des retraits sont justifiées. Les magasins concernés Leclerc, Intermarché, Auchan, Casino, Monoprix, Système U, Novo, magasins d’usine Aoste auront à cœur de faciliter les retours.
L’arc temporel du dossier est net : ventes du 13 au 17 octobre 2025, alerte publiée le 22 octobre 2025, fin de procédure le 4 novembre 2025. Entre ces bornes, la vigilance compte davantage que le bruit. Le numéro consommateur d’Aoste, 04 90 84 24 69, offre un point d’ancrage direct pour les questions pratiques.
Rappel charcuterie : prévenir, sans dramatiser
L’expérience des rappels de charcuterie est constante : la plupart se soldent par un retour massif des produits. De plus, on observe l’absence d’issue grave lorsqu’ils sont suivis à la lettre. Il n’y a ni blâme ni discrédit à faire peser sur une marque qui organise sa propre rectification. Le message est d’abord sanitaire. Dans les semaines qui viennent, les soignants scruteront les tableaux fébriles chez les profils à risque. Par ailleurs, les familles vérifieront leurs réfrigérateurs et les enseignes feront remonter les volumes remboursés. Puis la vie reprendra, à sa cadence, avec cet acquis discret : un consumérisme mieux informé. Rappelons que l’incubation peut s’étendre jusqu’à huit semaines. Ainsi, la vigilance s’inscrit dans la durée, surtout pour les publics vulnérables. Dans ce temps long, l’information circule, la chaîne se corrige et chacun peut décider en connaissance de cause.
En attendant, la saison des raclettes peut rester joyeuse. Elle demande seulement de la patience et un peu d’imagination. De plus, cette prudence est coutumière des cuisines françaises en temps d’alerte. La table sait se réinventer.
Note de prévention
En cas de fièvre, de maux de tête et de courbatures, il convient de consulter un médecin. De plus, il est important de mentionner cette exposition. Cela s’applique si ces symptômes surviennent après avoir mangé l’un des jambons des lots 11685598, 11685599, 11685600, 11685601, 11685613, 11688549 ou 11688587. Les personnes enceintes, âgées et immunodéprimées sont à considérer en priorité. Pour toute question pratique, le numéro consommateur Aoste reste accessible au 04 90 84 24 69 jusqu’à la fin du rappel, le 4 novembre 2025.