Rachida Dati au secours d’Aya Nakamura

Rachida Dati à gauche et Aya Nalamura à droite

Face aux critiques et attaques racistes subies par Aya Nakamura, qui pourrait chanter à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Rachida Dati, la ministre de la Culture, a fermement pris sa défense. « Attention aux prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme », a-t-elle alerté lors d’une audition au Sénat. Cette mise au point survient après que des voix, principalement issues d’extrémistes politiques, se sont élevées contre la participation de la chanteuse française d’origine malienne.

L’annonce, même pas encore confirmée, de la présence de Nakamura a suscité une vague de réactions hostiles, marquées par des critiques violentes, voire des insultes, y compris de la part de certains responsables politiques. En réponse, Madame Dati a rappelé que « s’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable. C’est un délit. » Elle a souligné l’importance de la liberté d’appréciation artistique et rappelé le succès mondial de Nakamura, symbole du soft power français.

Les nombreux soutiens à la célèbre chanteuse ne se sont pas fait attendre, venant tant du monde artistique que des officiels, soulignant la variété de la culture française. Thomas Jolly, en charge de la mise en scène de la cérémonie d’ouverture des JO, a promis un événement célébrant « la beauté et la richesse de sa diversité. » Quant à l’avocat de Nakamura, il a évoqué la possibilité de poursuites judiciaires face à cette polémique qu’il juge « indigne ».

La chanteuse a, quant à elle, remercié ses soutiens sur les réseaux sociaux, faisant preuve, avec sa prose si singulière, d’ironie et de résilience face aux attaques. Cette affaire met en lumière un climat d’intolérance inquiétant en ce moment en occident, particulièrement sur les réseaux sociaux. Rappelons que le racisme sous toutes ses formes reste un délit sévèrement puni par la loi.

Aya Nakamura s’exprime sur X face à la polémique