
Au BayArena, le 21 octobre 2025, le Paris-Saint-Germain champion d’Europe a écrasé le Bayer Leverkusen 2–7 lors de la 3e journée de la phase de ligue. Trois buts ont été marqués en sept minutes avant la pause. Ensuite, un penalty a été manqué, mais un autre a été transformé. De plus, deux expulsions ont tout fait basculer. En tête avec 9 points, Paris revendique, Luis Enrique affiche l’ambition de tout gagner en Ligue des champions.
Les faits majeurs
Score : 2–7 pour le PSG au BayArena de Leverkusen, lors de la 3e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions, le 21 octobre 2025. Paris, tenant du titre, enchaîne un 3/3 et s’empare seul de la tête de la phase de championnat.
Buteurs : Willian Pacho (7e), Désiré Doué (41e, 45e+3), Khvicha Kvaratskhelia (44e), Nuno Mendes (50e), Ousmane Dembélé (66e), Vitinha (90e) pour le PSG, Aleix Garcia (38e s.p., 54e) pour Leverkusen. Deux expulsions : Robert Andrich (33e, Bayer) et Illia Zabarnyi (37e, PSG). Un penalty initialement manqué par Alejandro Grimaldo (26e, poteau) puis un second transformé par Garcia.
Le film d’un match renversé en sept minutes
Paris avait planté un drapeau dès la 7e minute : corner de Mendes, tête victorieuse de Pacho. Leverkusen eut l’occasion d’éteindre l’étincelle : main de Zabarnyi, Grimaldo frappe le poteau sur penalty.

Puis survint la bascule émotionnelle : Andrich est exclu pour un geste inconsidéré, avant que Zabarnyi ne laisse ses partenaires à dix à son tour, coupable sur Kofane et sanctionné d’un rouge plus penalty, Garcia égalisant.
Loin de se disloquer, Paris se durcit : 41e à 45e+3, trois buts en sept minutes. Doué rétablit l’avance, Khvicha Kvaratskhelia change le match : frappe en lucarne et passes clés, Doué signe son doublé, enroulé précis au ras du montant. Au retour des vestiaires, Mendes avale la profondeur lancé par Vitinha (1–5), Garcia réduit (2–5), Dembélé entre et marque d’un tir sec (2–6), Vitinha ferme la soirée (2–7).
Plan de jeu du PSG : Vitinha chef d’orchestre et pressing haut
Luis Enrique a joué sa partition favorite : pressing haut coordonné sur première relance, maîtrise centrale autour du duo Vitinha – Warren Zaïre-Emery, et circuits extérieurs hyper-répétés via Hakimi et Mendes. L’idée : surcharger un côté pour isoler l’ailier faible côté opposé. Paris a déclenché la pression lorsque le porteur allemand s’orientait dos au jeu. De plus, cette pression s’intensifiait sur un contrôle vers l’intérieur. Résultat : pertes de balle provoquées, transitions presque mécaniques, et supériorités temporales créées autour du porteur parisien.
Défensivement, l’arrière-garde a accepté des un-contre-un à large périmètre, compensés par un repli court des milieux. Les séquences clés :
- Sorties tranchantes de Pacho devant Echeverri,
- Couloirs verrouillés par Mendes/Hakimi qui inversent vite vers le côté faible,
- Portage balle au pied de Vitinha pour fixer, puis renverser.
La bascule psychologique s’est nichée entre la 41e et la 45e+3 : Paris a converti trois attaques en sept minutes. Leverkusen a alors perdu ses distances, défendant trop large après l’exclusion d’Andrich, les Parisiens ont frappé là où l’espace s’ouvrait.
Tops/Flops : mini-portraits et notes
Tops
- Vitinha (8,5/10). Chef d’orchestre. Il casse des lignes par la course, oriente juste, sert Mendes sur le 1–5 et clôt la soirée d’une frappe propre. Lecture du tempo déterminante.
- Désiré Doué (8/10). Deux gestes précis aux moments qui pèsent : appel croisé avant la pause, enroulé premier poteau dans le temps additionnel. Tranchant entre les lignes.
- Nuno Mendes (8/10). Centre décisif au départ (corner du 0–1), profondeur attaquée avec rage sur le 1–5. Latéral moderne : projection et justesse.
- Ousmane Dembélé (7,5/10) impact player : but et volume offensif.
- Willian Pacho (7,5/10). But inaugural et interventions hautes qui ont étouffé les premières sorties adverses.
Flops
- Robert Andrich (3/10). Geste mal contrôlé, tournant négatif. Son exclusion ouvre la brèche structurelle.
- Alejandro Grimaldo (4/10). Penalty sur le poteau, couloir exposé sur les renversements parisiens.
- Illia Zabarnyi (4/10). Un match paradoxal : fautes lourdes de conséquences, rouge et penalty concédé, malgré un début solide.

Autres notes (PSG) : Hakimi (7) — projection constante ; Zaïre-Emery (7) — maîtrise sous pression, Kvaratskhelia (7,5) — prise d’initiative et but capital.
Réceptions médiatiques : admiration, stupeur et lucidité
En Espagne, l’ampleur du score a été lue comme une « leçon de réalité ».
En Allemagne, les commentaires oscillaient entre sidération et analyse tactique. Ils mentionnaient une différence de classe sur les transitions. Des erreurs de gestion sont apparues après l’égalisation. Par ailleurs, la réorganisation défensive était mal assurée et le couloir gauche vulnérable.
En France, l’accent a porté sur la maîtrise collective et l’affirmation d’un statut.
Paroles et tonalité du vestiaire (citations sourcées)
Citations exactes et attribuées :
- Luis Enrique, conférence d’après-match (citations recueillies par Reuters, 21 octobre 2025, zone mixte BayArena) : « The feeling is very positive because we played very well » ; et encore : « We did our homework, as usual. We are proud of this team. »
- Kasper Hjulmand, entraîneur de Leverkusen (même source et date) : « We are feeling a lot of pain right now… The decisive minutes were those seven minutes. »
Ces propos éclairent la confiance parisienne et la lucidité allemande sur le tournant de la fin de première période.
Data et sensations : ce que disent les zones d’influence
Luis Enrique a revendiqué une ambition totale : conserver les standards de l’équipe championne d’Europe, « tout gagner » restant un horizon et non un slogan. L’entraîneur a salué la qualité du collectif, la forme de Vitinha, et l’apport des entrants. Côté joueurs, Dembélé a insisté sur la clarté des rôles et la gestion émotionnelle après l’égalisation : ne pas s’éparpiller, repartir d’un bloc court, frapper vite. Pacho a goûté son premier but en rouge et bleu, symbole d’une défense qui n’a pas reculé après les secousses du premier acte.
Données avancées & méthodologie (xG, tirs, zones)
Sources et méthode Données issues de flux Opta (agrégées publiquement via FotMob, mention « Real-time extensive stats powered by Opta »), complétées par le matchcenter UEFA et la feuille d’arbitrage. Horodatage de consultation : 22 octobre 2025, 10 h 30 (Europe/Paris). Les métriques xG s’appuient sur un modèle événementiel (distance, angle, type d’action, position des défenseurs et du gardien, partie du corps, contexte de passe). Les cartes de tirs et zones d’influence reflètent la distribution des tentatives et des progressions.
Lecture du match par la data (Opta/FotMob ; UEFA pour événements) :
- Séquence clé confirmée : 3 buts parisiens en 7 minutes (41e–45e+3).
- Pénalties : un tir au poteau (Grimaldo), un transformé (García) ; deux expulsions (Andrich, Zabarnyi).
- Tendances : supériorité parisienne en transitions et volumes dans le demi-espace gauche (Mendes/Kvaratskhelia), finalisations décisives de Doué dans la zone de vérité.
Références techniques : Opta (via FotMob) pour xG/shotmaps; UEFA.com pour feuille de match et incidents, PSG.fr pour « Stats & facts » club.
Classement Ligue des champions (UEFA) et calendrier
Classement de la phase de ligue : Paris figure en tête à 9 points/3 matches, Leverkusen à 2 points après trois journées (tableau UEFA actualisé). Prochaines rencontres au calendrier officiel : PSG – Bayern (J4, 22 octobre 2025 au soir selon programmation UEFA) puis déplacement à l’Athletic Club dans la série, Leverkusen se rend à Benfica (J4).
Sources officielles : Classements UEFA (tableau « League phase »), Calendrier & résultats UEFA, PDF calendrier par journées UEFA.
Focus joueurs : Doué, Dembélé, Kvaratskhelia
Désiré Doué. Son match bascule au cœur du tumulte. Appels croisés à contre-pied du central, prise d’information avant contrôle, finition chirurgicale. Sa palette : conduite à gauche, crochet court, frappe sèche. L’ailier a aussi aidé à verrouiller la première relance allemande.

Ousmane Dembélé. Entrée en impact player. Premier ballon attaqué, orientation vers l’axe, prise de tir immédiate. Il marque et libère des espaces pour Barcola. Sa présence maintient la ligne allemande en recul, interdisant la remontée collective.
Khvicha Kvaratskhelia. Il change l’atmosphère avec un but presque baroque (double montant) et une passe qui ouvre l’angle à Doué. Dribble court, fixations, diagonales : une constante source d’incertitudes pour la charnière adverse.
Leverkusen : les failles mises à nu
Le pressing de sortie a souvent été déclenché avec un temps de retard, exposant le dernier rideau.

L’exclusion d’Andrich a désarticulé la zone médiane, obligeant Garcia à couvrir trop large. Sur attaques rapides parisiennes, le rééquilibrage n’a pas suivi : retard à la couverture du second poteau, intervalles vastes entre latéral et axial. Hjulmand a tenté d’ajuster, mais l’égalisation n’a pas solidifié ses lignes.
Prochaines affiches et enjeux
La dynamique parisienne se projette vers un choc annoncé à l’extérieur face à un cador européen lors de la 4e journée.

Objectif : verrouiller l’avantage concurrentiel au classement cumulé et ménager les organismes. Leverkusen, lui, se prépare à un déplacement brûlant au Benfica : match pivot pour rester arrimé au wagon des qualifiés.
Ce que dit l’histoire récente
Le PSG champion d’Europe en 2025 a modifié ses réflexes : moins d’allers-retours inutiles, plus de contrôle émotionnel et une capacité à accélérer par salves. À Leverkusen, cela a pris la forme d’un tsunami de sept minutes, image d’une équipe qui sait choisir ses moments.
Patronage assumé, cap sur la suite
Au BayArena, Paris a imposé sa loi sans outrance : intensité, lucidité, profondeur. Sept buts, des têtes froides sous chaleur, des couloirs ravagés et une hiérarchie provisoire rappelée. La phase de ligue n’a pas livré son verdict, mais le PSG a planté un marque-page clair : en Europe, il sait encore dicter le rythme.