
Imaginez-vous en train de fouler le tapis rouge de l’Hôtel Napoléon, près des Champs-Élysées, en ce 7 mars 2025. L’événement a eu lieu lors d’une soirée étincelante qui a réuni la mode new-yorkaise et l’élégance parisienne. On a ressenti l’effervescence de la presse et du public, prêt à découvrir l’audace de la création américaine. C’était sous le ciel de la Ville Lumière. Ainsi, nos envoyés spéciaux d’Ecostylia, conviés à cette occasion, ont découvert avec enthousiasme l’atmosphère unique de NYC Live! @ Fashion Week. Ce rendez-vous, orchestré par Wm. Michael Reid, visionnaire new-yorkais, n’a pas hésité à importer son événement mode à Paris, capitale réputée de la Haute Couture.
Une soirée sous le signe de l’innovation
L’entrée dans la salle a révélé une ambiance électrique. Pourtant, une tension discrète flottait dans l’air, reflétant les attentes élevées du public parisien en quête de nouvelles tendances. Les invités, aux looks parfois très construits, se sont installés autour d’une scène épurée. Celle-ci évoquait la simplicité raffinée propre aux grands défilés. De plus, un éclairage franc mettait en valeur les collections.
Cette initiative a illustré la volonté de rapprocher deux capitales du luxe et de la mode. Ainsi, l’échange entre New York et Paris s’est trouvé stimulé. Les collections se sont inspirées à la fois de l’avant-garde américaine et de l’élégance française. Les professionnels de Haute Couture présents ont pu apprécier ce savoureux mélange d’avant-gardisme et de raffinement.
Malcolm Staples : l’élégance sur mesure
Malcolm Staples, originaire de Washington, DC, a ouvert le bal avec ses costumes pour dames. Ces pièces, signées Malcolm’s Custom Made To Fit, ont mis l’accent sur des coupes impeccables et un savoir-faire artisanal. Ainsi, les vestes cintrées ont valorisé la silhouette. Les pantalons ajustés sont restés sobres, révélant une volonté de sublimer la féminité sans artifice excessif. Toutefois, un choix plus pointu de tissus aurait surpris agréablement et dynamisé davantage cette collection de prêt-à-porter.

Berny Martin : fusion des styles
Ensuite, Berny Martin, qui parlait un français parfait, a dévoilé son univers pour Le Catou. Ce créateur, basé entre Chicago et Indianapolis, a marié éléments classiques et touches contemporaines. Ainsi, des robes fluides ont côtoyé des ensembles structurés, créant un contraste attractif sur le podium. Cependant, une plus grande témérité dans les associations de couleurs aurait renforcé l’impact visuel. Cela aurait plus mis en valeur la créativité de ce designer.

Alvertis Alve’ Alexander : hommage à la féminité
La Black Pearl Mie’Shi Collection d’Alvertis Alve’ Alexander, venue de Houston et New York, a séduit par ses robes de soirée aux détails raffinés. Des coupes osées ont souligné la grâce de la femme moderne, passionnée par des textiles d’aspect luxueux. En revanche, un usage plus subtil des ornements aurait préservé l’élégance naturelle de chaque pièce.

John Naftali : minimalisme et sophistication
John Naftali de New York a introduit les tenues de sa Pan Zai Boutique. Ses lignes épurées ont donné naissance à une sophistication discrète. Ainsi, des couleurs neutres et des coupes sobres se sont imposées avec élégance. Un soupçon d’excentricité supplémentaire aurait apporté davantage de caractère à cette collection. Toutefois, cette sobriété a probablement marqué des points dans le milieu exigeant de la mode parisienne.

Ava Stringfellow : éclat de Miami
Depuis Miami, Ava Stringfellow a ébloui le public avec sa marque B.Fly Beauty International. Ses tenues, aux couleurs vives et aux imprimés audacieux, ont incarné l’énergie solaire de la Floride et ont rappelé l’esprit festif des resort collections. De plus, la joie de vivre a transparu dans chaque détail. Elle a offert un contraste dynamique avec l’atmosphère plus feutrée de la soirée. Un fil conducteur plus clair aurait aidé à mieux structurer l’ensemble et à éviter un effet parfois trop chargé.

Manish Vaid : la révélation du défilé
Enfin, Manish Vaid que nous avons eu le plaisir d’interviewer, partagé entre Los Angeles et Paris, a conquis l’assemblée avec ses créations flamboyantes. Ce créateur d’origine indienne, ancien ingénieur mécanique, a puisé dans son héritage culturel pour façonner des pièces si raffinées. Son parcours a révélé un esprit en quête de durabilité et d’équilibre.
Ses collections, résolument atypiques, ont associé influences orientales et touches occidentales, offrant des coupes fluides et des broderies délicates. Ainsi, il a présenté des silhouettes lumineuses, dominées par des teintes vibrantes, rehaussées de perles ou de motifs soigneusement travaillés. Soulignons qu’il a aussi utilisé des matériaux des plus qualitatifs.

Selon plusieurs observateurs de l’industrie de la mode, Manish Vaid incarne l’avenir d’une Haute Couture ouverte sur le monde et connectée aux traditions. Il a d’ailleurs conclu la soirée avec une tenue de déesse dorée. La maîtrise de son art a énormément enthousiasmé les spectateurs, dont Luis Machicao, qui cette fois-ci était venu soutenir et encourager ses confrères.
Une initiative à saluer
L’initiative de William Michael Reid d’importer NYC Live! @ Fashion Week à Paris a symbolisé l’esprit entrepreneurial de la scène new-yorkaise. Ainsi, de jeunes talents ont profité d’une plateforme internationale, renforçant la diversité chère à la mode parisienne. Toutefois, un meilleur équilibre dans la sélection des pièces présentées aurait affiné encore la cohérence globale.
Ce défilé a dévoilé la création américaine sous un jour nouveau. L’impact d’une collaboration fructueuse entre Paris et New York a été agréable malgré l’actualité politique. Néanmoins, l’harmonie d’ensemble est restée un défi, tant l’expression artistique pouvait surprendre.
Ainsi, la mode a évolué grâce à ces ponts culturels, propices à l’émergence de nouveaux talents. Les passionnés ont déjà espéré retrouver cette audace new-yorkaise lors de la prochaine édition, où l’éclat d’autres Manish Vaid continuerait sans doute de marquer les esprits et d’enrichir l’univers de la Haute Couture. Pour notre plaisir.