Nelson Mandela : une décennie sans l’icône absolue de la paix

L'un des plus grands hommes de la paix dans le monde symbole de résilience, de pacifisme et d'antiracisme

Nelson Mandela, l’homme qui a voué sa vie à la lutte pour une société libre et démocratique en Afrique du Sud, nous a quittés il y a dix ans, le 5 décembre 2013. Son combat acharné contre le régime raciste de l’apartheid lui a valu une condamnation à la prison à vie en 1964. Pourtant, loin de s’aigrir, Mandela est resté un symbole de réconciliation et de paix, gagnant l’admiration mondiale.

L’ancien président sud-africain Frederik De Klerk, qui a contribué à la libération de Mandela, le décrit comme un homme exceptionnel, dénué d’amertume malgré ses 27 ans d’emprisonnement. Mandela se concentrait sur la nécessité de la réconciliation et du pardon, un esprit qui a guidé la transition pacifique de l’Afrique du Sud vers la démocratie. De Klerk et Mandela ont été co-lauréats du prix Nobel de la paix en 1993 pour avoir mis fin à l’apartheid.

Né en 1918, Mandela était issu du peuple xhosa. Pendant des années, sous le régime de l’apartheid, diffuser son image était interdit. Sa libération, le 11 février 1990, fut un événement marquant, signalant le début de la fin de l’apartheid. Les images de sa libération, où il apparaît au bras de son épouse Winnie, le poing levé, restent gravées dans les mémoires.

La chanson Asimbonanga de Johnny Clegg, devenue un hymne politique en 1988, incarnait l’esprit de résistance à l’époque, où l’Afrique du Sud était isolée en raison de sanctions internationales. Mandela, à sa libération, avait 72 ans. Il a continué son combat, affirmant modestement : « Tard dans ma vie, je m’épanouis comme une fleur ».

Aujourd’hui, une décennie après sa disparition, l’héritage de Mandela continue d’inspirer des générations entières, faisant de lui un véritable trésor d’humanité et un homme de paix inoubliable.