Le match entre la France et Israël s’est déroulé le 14 novembre au Stade de France. Il n’a marqué les esprits que par son ennui monumental. De plus, il y avait un record d’affluence aussi glorieux qu’un coup franc manqué.
Une ambiance de cathédrale… avec écho
Avec seulement 16 611 spectateurs dans les travées, cette soirée restera gravée dans les annales… mais pour de mauvaises raisons. Le Stade de France, temple du football tricolore, n’a jamais connu une telle situation. L’affluence pour un match des Bleus était pathétique. C’était un spectacle rare : plus de sièges vides que de spectateurs. Même les pigeons survolant le stade semblaient s’ennuyer.
Et pourtant, quelle atmosphère ! Le silence était presque religieux. On pouvait entendre les joueurs respirer. Les instructions du coach résonnaient comme lors d’une réunion Tupperware. Et, si vous prêtiez attention, le grincement des crampons sur la pelouse humide était perceptible. Un match ? Plutôt une sieste collective.
Pourquoi un tel désert ?
Mais pourquoi cette désaffection ? Les excuses ne manquent pas : entre les appels au boycott, les craintes sécuritaires, et un désintérêt palpable pour une rencontre sans enjeu apparent, tout concourait à transformer cette soirée en flop. Pour certains, regarder "L’Amour est dans le pré" sur leur canapé semblait une alternative plus palpitante.
D’autres blâment la météo. Soyons sérieux. Le public parisien brave sans broncher les files interminables devant les boulangeries le dimanche matin. Ainsi, un peu de pluie n’explique pas tout. Non, la vérité, c’est que ce match avait autant de saveur qu’un sandwich sans garniture.
Une attaque en vacances
Sur le terrain, l’ennui était aussi au rendez-vous. Les Bleus, d’ordinaire flamboyants, ont livré une prestation que l’on pourrait qualifier de… minimaliste. Pas un but, pas un frisson. Même le ballon semblait déprimé.
Face à une défense israélienne bien regroupée, les offensives françaises ressemblaient davantage à une répétition qu’à une vraie bataille. Didier Deschamps, fidèle à son flegme légendaire, a résumé avec justesse : « On doit faire mieux. » Traduction : on s’est planté.
Du foot… et beaucoup de politique
Heureusement, il y avait du beau monde en tribune VIP. Emmanuel Macron est venu, flanqué de ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy. Une réunion de présidents, mais sûrement pas pour célébrer une victoire. Leur présence relevait davantage de la diplomatie que de l’amour du ballon rond.
Côté israélien, Isaac Herzog et Benjamin Netanyahu étaient aussi de la partie. Au final, cette rencontre sportive ressemblait davantage à un sommet politique en crampons qu’à un vrai match de football. Peut-être aurait-on dû installer une table de négociations sur la pelouse ?
Un micro-incident pour relever l’ambiance
L’unique moment d’animation dans les tribunes ? Un bref accrochage entre des supporteurs israéliens et français. Quelques insultes échangées, deux ou trois mouvements de foule, et les stadiers sont intervenus. En résumé : rien de spectaculaire. Même l’arbitre n’aurait pas sorti un carton jaune pour ça.
La Ligue des Nations, oui… mais à quel prix ?
Avec ce match nul insipide, les Bleus décrochent leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Nations. Mais à quel prix ? Une prestation qui déçoit, une ambiance plombée par des tensions politiques, et un stade désert. Ce match avait tout du rendez-vous raté.
Un spectateur, visiblement inspiré, a résumé la soirée avec un soupir : « Même un documentaire sur la reproduction des méduses aurait été plus captivant. »
Si ce match était un film, il aurait été un chef-d’œuvre… du cinéma muet.