Action LVMH: T3 en reprise, rallye à Paris et signal positif pour le luxe européen

T3 2025 à 18,28 Md€, +1 % organique malgré −5 % de change. Le 15/10, le titre s’envole, variation intraday entre +12 % et +13 %, clôture proche de +13 %. La Chine repasse au vert, les États-Unis autour de +3 % selon les échanges avec analystes. Le marché lit un signal de normalisation pour le luxe européen.

Le 14 octobre 2025, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton livre un T3 en légère hausse organique (+1 %) malgré –5 % de change. Le 15 octobre, le cours de l’action LVMH s’enflamme à Paris, dopé par le redressement de la Chine. En outre, l’élan de Sephora (locomotive du segment distribution sélective de LVMH) contribue à cette hausse. De plus, les États-Unis affichent une croissance autour de +3 %, selon les commentaires aux analystes. La Mode & Maroquinerie se redresse séquentiellement, signal qui ravive le compartiment des marques de luxe françaises et européennes.

Les faits saillants

LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton a publié des ventes du 3e trimestre à 18,28 milliards d’euros. Cela s’est produit le 14 octobre 2025. En outre, la croissance organique est de 1 % malgré un effet devises de – 5 %. Sur neuf mois, le chiffre d’affaires atteint 58,09 milliards d’euros. $1

Neuf mois à 58,09 Md€ malgré un environnement changeant. Sélectivité des ouvertures, innovations étalées, trafic renforcé en Asie, fondamentaux solides. Le portefeuille multi-maisons protège la désirabilité du premier prix aux pièces d’exception. Une exécution disciplinée qui rassure investisseurs et clients.
Neuf mois à 58,09 Md€ malgré un environnement changeant. Sélectivité des ouvertures, innovations étalées, trafic renforcé en Asie, fondamentaux solides. Le portefeuille multi-maisons protège la désirabilité du premier prix aux pièces d’exception. Une exécution disciplinée qui rassure investisseurs et clients.

Encadré – Chiffres T3 2025 (organique)

Mode & Maroquinerie : – 2 % (après – 9 % au T2). • Parfums & Cosmétiques : + 2 %. • Montres & Joaillerie : + 2 %. • Distribution sélective : + 7 % (avec un Sephora moteur). • Vins & Spiritueux : + 1 %.

Dans ses commentaires, Cécile Cabanis, directrice financière, insiste sur une reprise avant tout liée aux volumes et au trafic en boutiques, davantage qu’au seul effet prix/mix, avec une Chine continentale revenue en croissance et des États-Unis en hausse de 3 % selon les commentaires aux analystes et la presse économique, donnée non spécifiée dans le communiqué officiel. L’Europe se tasse, pénalisée par la normalisation du tourisme et les effets de change.

Document de référence : page officielle Relations investisseurs LVMH – Ventes du 3e trimestre 2025 (communiqué, présentation, webcast) : https://www.lvmh.com/fr/le-calendrier-des-evenements-financiers/ventes-du-3e-trimestre-2025

Cours LVMH: rebond spectaculaire à Paris et en Europe

Le 15 octobre 2025, le cours de l’action LVMH a bondi entre + 12 % et + 13 % en intraday, meilleure performance du CAC 40 pour LVMH (CAC 40 LVMH) de la journée et étincelle d’un rally sectoriel sur le luxe (Stoxx 600 Luxury en nette hausse). À la clôture, le titre termine proche de + 13 % d’après la presse financière, niveau parmi les plus forts depuis 2001. Mention complémentaire pour les investisseurs internationaux : ADR LVMUY (OTCMKTS).

Encadré – Bourse: action LVMH, cours en hausse (15/10)

LVMH : + 12 % à + 13 % intraday ; clôture proche de + 13 % selon la presse financière. • CAC 40 : nette progression, portée par le luxe (leader du CAC 40, ticker EPA: MC).

Sephora tire la distribution sélective à +7 % et amortit le cycle en omnicanal. En Mode et Maroquinerie, le recul se réduit à −2 % après −9 % au T2, signe de résilience. Les volumes et le trafic reprennent la main au-delà du seul effet prix mix. Baromètre du secteur, LVMH entraîne l’indice du luxe dans un net rebond.
Sephora tire la distribution sélective à +7 % et amortit le cycle en omnicanal. En Mode et Maroquinerie, le recul se réduit à −2 % après −9 % au T2, signe de résilience. Les volumes et le trafic reprennent la main au-delà du seul effet prix mix. Baromètre du secteur, LVMH entraîne l’indice du luxe dans un net rebond.

En toile de fond, le climat concurrentiel demeure exigeant : Hermès capitalise sur une base de clients ultra-fidèles, Kering poursuit la relance de Gucci, et Richemont reste porté par sa joaillerie.

Le rally s’étend aux pairs européens, Hermès, Kering et Richemont progressent d’environ 5 à 7 %. La normalisation post-Covid rend l’industrie sensible aux devises et au tourisme. Le signal chinois, combiné aux États-Unis, éclaire une stabilisation du cycle. Un compartiment cyclique mais asymétrique, aimanté par ses leaders.
Le rally s’étend aux pairs européens, Hermès, Kering et Richemont progressent d’environ 5 à 7 %. La normalisation post-Covid rend l’industrie sensible aux devises et au tourisme. Le signal chinois, combiné aux États-Unis, éclaire une stabilisation du cycle. Un compartiment cyclique mais asymétrique, aimanté par ses leaders.

La voix de la finance : volumes en tête, discipline des coûts

Aux analystes, Cécile Cabanis décrit une trajectoire de ré-accélération séquentielle : l’activité Mode & Maroquinerie passe de – 9 % au T2 à – 2 % au T3, signal d’une demande moins contrainte, de l’amélioration du trafic en boutiques et d’un calendrier d’innovations mieux étalé. Les Parfums & Cosmétiques et la Distribution sélective confortent leur rôle d’amortisseur. Par ailleurs, Sephora agit comme locomotive du segment distribution sélective de LVMH. La politique de sélectivité des ouvertures et de discipline sur les Opex est reconfirmée, tout comme la priorité donnée au pricing sobrissime et aux clients locaux.

Chine, États-Unis, Europe : le balancier régional

En Chine continentale, les signaux repassent au vert au T3. Cela est porté par des maisons phares et par le trafic généré. Le nouveau vaisseau amiral de Louis Vuitton à Shanghai, ‘The Louis’, attire une clientèle locale et touristique. Son architecture sculpturale en est la raison. Aux États-Unis, la performance de + 3 % confirme la bonne tenue d’une demande domestique, même si les achats des touristes internationaux restent en-deçà des pics de 2023. En Europe, la base de comparaison élevée et l’effet devises pèsent ; la fréquentation des grandes capitales demeure solide, mais moins spectaculaire qu’au pic post-réouvertures.

Repères contextuels (références non financières officielles)

LVMH (profil groupe) : https://fr.wikipedia.org/wiki/LVMH
Louis Vuitton (maison) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vuitton
Fendi (maison) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fendi
(références encyclopédiques utiles au contexte ; elles ne constituent pas des sources financières officielles).

Gouvernance: la famille Arnault maintient le cap sous Bernard Arnault. Maria Grazia Chiuri arrive chez Fendi, première collection attendue en février 2026. Priorité aux clients locaux et à l’allocation disciplinée, innovation maîtrisée. Une plateforme mondiale qui absorbe les chocs et prépare la suite.
Gouvernance: la famille Arnault maintient le cap sous Bernard Arnault. Maria Grazia Chiuri arrive chez Fendi, première collection attendue en février 2026. Priorité aux clients locaux et à l’allocation disciplinée, innovation maîtrisée. Une plateforme mondiale qui absorbe les chocs et prépare la suite.
Sa première collection chez Fendi est attendue en février 2026. Pour Bernard Arnault, président-directeur général, cette nomination illustre la continuité du groupe. Elle montre aussi l’exigence en matière de talent. L’héritage romain de la maison est également mis en avant.

Repères Maria Grazia Chiuri

• Première carrière chez Fendi (maroquinerie).
Valentino : co-direction créative avec Pierpaolo Piccioli (2008-2016).
Dior : directrice artistique (2016-2024), reconnaissance internationale.
Fendi : retour à Rome, début de mandat annoncé, première collection en 02/2026.

Pourquoi maintenant ?

Le retour à une croissance faiblement positive au T3 s’explique par une base 2024 plus clémente. Par ailleurs, la normalisation des comportements d’achat contribue également à cette tendance. Le moteur prix/mix s’essouffle, alors que le volume et le trafic reprennent la main, en particulier en Asie. Les lancements et capsules de la rentrée, la montée en puissance de Sephora (locomotive du segment distribution sélective de LVMH) en omnicanal et le renouvellement des directions artistiques contribuent à ré-engager les clientèles. À plus long terme, la sortie de l’exception post-Covid rend le secteur plus sensible aux variations de devises et aux flux touristiques, ce qui renforce l’attrait des modèles multi-maisons capables d’absorber ces chocs.

Le signal Mode & Maroquinerie

La Mode & Maroquinerie reste la boussole du secteur. Si l’activité recule encore de 2 % en organique, la dynamique séquentielle (– 9 % → – 2 %) est le principal signal faible observé par le marché. Les maisons Louis Vuitton et Dior conservent leur pouvoir d’attraction, y compris sur les lignes ‘entrée-de-gamme’ rationnées. De plus, elles exercent une forte attraction sur les pièces d’exception. La gestion fine des volumes protège la désirabilité tout en accompagnant le redressement.

Sephora, amortisseur et accélérateur

La Distribution sélective affiche + 7 % en organique au T3, portée par Sephora (locomotive du segment distribution sélective de LVMH). Le format omni-canal progresse, avec une rentabilité améliorée par la qualité de l’assortiment et par une politique de services (diagnostics, personnalisation) qui élargit le panier moyen. Dans un environnement de prix plus sensibles, l’enseigne reste un vecteur d’acquisition. En outre, elle sert de laboratoire de tendances pour l’écosystème du groupe.

Chronologie et méthode

14/10/2025 : publication du T3 (communiqué, présentation et webcast).
15/10/2025 : rally boursier à Paris et en Europe, LVMH leader du CAC 40 (ticker EPA: MC).
02/2026 : première collection Fendi signée Maria Grazia Chiuri.

La diffusion des éléments financiers s’est faite via les supports officiels du groupe. Les chiffres agrégés dans cet article proviennent de ces documents et d’éléments de marché publiquement disponibles.

Points d’attention et risques

Arrondis : certains médias mentionnent 18,28 Md€ (T3) quand d’autres arrondissent à 18,3 Md€ ; sur neuf mois, le communiqué affiche 58,090 M€ (58,09 Md€). Les écarts proviennent des méthodes d’arrondi.
Amplitudes intraday : le + 12 % à + 13 % reflète des relevés à des horaires différents ; seule la clôture fait foi pour une performance journalière.
Devises : l’effet FX (– 5 %) peut s’accentuer si l’euro se renforce.
Visibilité 2026 : la volatilité de la demande et les procédures en cours dans certaines juridictions incitent à la prudence. Les perspectives demeurent conditionnées à la courbe chinoise, à l’inflation importée et au tourisme.
Droits iconographiques : prudence sur l’utilisation d’images tierces non créditées.

Ce que cela dit du secteur

Le luxe européen reste cyclique, mais asymétrique : un groupe pivot comme LVMH guide les anticipations de l’ensemble du compartiment. La combinaison d’un mix maisons diversifié, d’un réseau retail mondial et d’une discipline d’allocation permet d’absorber les creux mieux que des acteurs mono-catégorie. La séquence T3 indique qu’une stabilisation est en cours, sans préjuger d’un rebond fort. À court terme, le flux d’actualités créatives (dont Fendi en 2026) et le levier Sephora devraient continuer d’alimenter la confiance des marchés.

Mention de méthode

Les éléments chiffrés et les dates proviennent des documents officiels LVMH et des données de marché communément admises. Les propos de la direction sont paraphrasés à partir des supports financiers (présentation et échanges avec analystes) publiés lors du T3 2025.

Cet article a été rédigé par Christian Pierre.