Kamala Harris, candidate des démocrates à la présidentielle américaine, a officiellement annoncé le 6 août le choix de Tim Walz, gouverneur du Minnesota, comme colistier. L’annonce a été faite sur X, suite aux révélations des médias américains. Ce choix stratégique marque le début d’une tournée de plusieurs jours dans les États clés. Cela en vue de l’élection de novembre.
Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis, espère ainsi consolider sa candidature en s’associant avec un gouverneur respecté. Depuis le retrait de Joe Biden de la course, elle s’est imposée comme la figure de proue du parti démocrate. Son expérience en tant que sénatrice et procureure générale de Californie est significative. De plus, ses quatre années à la vice-présidence font d’elle une candidate robuste et expérimentée.
Tim Walz, âgé de 60 ans, est gouverneur du Minnesota depuis 2018. Avant sa carrière politique, il a servi dans l’Army National Guard et a été professeur de géographie et entraîneur de football américain. Réputé pour sa gestion habile et son approche pragmatique, il a réussi à se faire réélire. Et cela dans une circonscription traditionnellement républicaine pendant douze ans. En tant que gouverneur, il a pris des mesures progressistes comme la gratuité des repas dans les universités publiques. De plus, il a interdit les thérapies de conversion.
La campagne du duo Harris-Walz débutera ce soir par un meeting à Philadelphie, en Pennsylvanie, et se poursuivra dans d’autres États pivots. Leur objectif est de démontrer leur complémentarité et de séduire un électorat plus large, notamment les électeurs ruraux et les wasps.
Donald Trump et son équipe de campagne n’ont pas tardé à réagir. Qualifiant Tim Walz de "dangereux gauchiste extrémiste", ils espèrent semer le doute dans l’esprit des électeurs. Trump, qui a choisi J.D. Vance comme colistier en juillet, n’a pas eu le même succès. Vance a suscité plusieurs polémiques, affaiblissant déjà la campagne républicaine.
Le choix de Tim Walz par Kamala Harris est une étape cruciale de sa campagne. Ils auront peu de temps pour convaincre les électeurs avant l’élection du 5 novembre. Leur succès dépendra de leur capacité à s’unir et à mobiliser un large soutien.