Johnny Hallyday, le légendaire rockeur français, continue de faire vibrer ses fans, même six ans après sa disparition. Son héritage musical et culturel s’illustre à travers une exposition qui a débuté à Bruxelles et arrive maintenant à Paris.
L’exposition, conçue en étroite collaboration avec Laeticia Hallyday et l’agence belge Tempora, spécialisée dans les expositions, a nécessité un budget conséquent de 8,5 millions d’euros. Son inauguration à Bruxelles a attiré environ 50 000 visiteurs en trois mois, un chiffre en deçà des 150 000 attendus.
La nouvelle étape de cette exposition à Paris est prévue à partir du vendredi 22 décembre à Paris Expo, Porte de Versailles, et s’étendra jusqu’au 19 juin. L’ouverture coïncide avec la période des fêtes de fin d’année, marquée également par l’anniversaire de la disparition de Johnny Hallyday le 5 décembre 2017.
Les organisateurs espèrent que l’exposition sera mieux accueillie en France, pays natal de Johnny Hallyday, où sa popularité ne s’est jamais démentie. Le succès récent de son album Made in Rock’n’Roll, ainsi qu’une autre compilation de ses chansons en version symphonique, témoigne de l’engouement toujours vif pour l’œuvre du chanteur.
L’exposition présente divers aspects de la vie et de la carrière de Johnny, incluant des reconstitutions de lieux importants, comme sa chambre d’adolescence et son bureau à la villa de Marnes-la-Coquette. Des images d’archives et des objets personnels du musicien sont exposés, le tout accompagné des commentaires du comédien Jean Reno, ami proche de Johnny.
Le succès mitigé de l’exposition à Bruxelles, avec une fréquentation quotidienne moyenne de 440 visiteurs, remet en question son accueil à Paris. Les organisateurs misent sur un public parisien plus réceptif, espérant atteindre un total de 400 000 visiteurs sur un an.