Il se murmure sous les ors du Palais du Luxembourg qu’un léger courant d’air frais fait frémir la vénérable Chambre haute. En cause ? Une commande un rien… princely. Selon les informations du Canard enchaîné, Gérard Larcher, président du Sénat, aurait commandé un fauteuil à 40 000 euros hors taxes. Oui, vous avez bien lu : pas une Ferrari, pas un yacht, mais un fauteuil — ou plutôt un trône doré à l’or fin, si l’on en croit l’agitation suscitée.
Quand un fauteuil se transforme en star de la politique
Ce qui devait être une simple affaire de renouvellement de mobilier s’est transformé en véritable soap opera sénatorial. Le fauteuil existant, déjà bien fatigué par de multiples séances, a fini par rendre l’âme. Visiblement, ni le Mobilier national ni un brin d’huile de coude n’ont pu le sauver. Résultat : Monsieur Larcher a sorti le grand jeu. On pourrait presque l’entendre déclarer : « Offrez-moi un siège digne de ma fonction… et de mon postérieur ! »
Ce nouveau trône, taillé sur mesure (en chêne trié sur le volet ?), devrait faire son entrée au printemps, accompagné de sa doublure — histoire de prévoir la relève quand le principal sera en révision ou, qui sait, en pleine séance d’ostéopathie.
Un grand silence… et de grandes questions
Le Sénat confirme l’acquisition, mais reste aussi muet qu’une tombe sur la facture finale. Les mauvaises langues (ou les plus humoristiques) s’en donnent à cœur joie : « À ce prix-là, on espère que le fauteuil fait le café, masse les pieds et chante la Marseillaise à l’heure du thé ! » Ironie mise à part, on s’interroge : fallait-il vraiment vider (un peu plus) le porte-monnaie de la République pour un meuble, fut-il impérial ?
Une polémique qui fait grincer des dents… et rigoler
Inutile de dire que cette commande hors du commun fait tousser du côté de l’opinion publique. Sur les réseaux sociaux, les memes fusent. Certains évoquent même un remake de la célèbre citation de Montaigne : « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son… » bon, vous connaissez la suite. Mais cette fois, on ajoute : « …à 40 000 euros l’unité, s’il vous plaît ! »
De son côté, Gérard Larcher, grand Monsieur qui a déjà fait face à d’autres controverses, garde un calme olympien. Après tout, c’est dans son fauteuil qu’il est le mieux pour encaisser les critiques.
Un symbole qui pique en pleine sobriété budgétaire
Au-delà du clinquant de la somme, cette affaire vient raviver une flamme déjà bien allumée : celle de la difficile justification de certaines dépenses publiques. Il semble que le mot d’ordre soit la "sobriété". Cependant, une question se pose. Comment un siège de 40 000 euros s’intègre-t-il dans cette équation ? D’aucuns y voient un symbole – celui d’un luxe suranné que la politique n’ose pas avouer mais ne se prive pas d’arborer.
Reste à savoir si ce fauteuil à prix d’or sera bientôt surnommé "le trône de Larcher" ou si, une fois livré, il tombera aux oubliettes… jusqu’à ce qu’il faille, de nouveau, le changer ou l’expédier chez l’antiquaire.
Et maintenant ?
Les rumeurs suggèrent que le fauteuil pourrait arriver accompagné d’un tabouret assorti, histoire d’étendre la sensation de prestige (et de gonfler un peu plus la note, qui sait ?). Les vice-présidents auront le droit d’y poser, à l’occasion, leur séant — on est partageur, au Sénat !
En tout cas, cette nouvelle dépense a fait beaucoup de bruit, et pas seulement dans les couloirs feutrés du Palais. À ce rythme, nul doute que cette histoire figure bientôt au panthéon des anecdotes politiques les plus insolites. Pour un meuble censé incarner la stabilité républicaine, il a déjà fait vaciller pas mal de certitudes.
Sur ces entrefaites, chapeau bas à Monsieur Larcher, qui a le mérite de prouver que la politique n’a pas besoin de jet-ski ou d’hélicoptère pour partir en vrille : un fauteuil suffit. Avis aux amateurs de mobilier design, on ne sait jamais, le Sénat pourrait bientôt lancer les soldes !
