Dans le théâtre des révélations croustillantes qui secouent la droite conservatrice, celle-ci décroche le grand prix. Corey DeAngelis, apôtre du « choix scolaire » et farouche ennemi des droits LGBTQ+, voit aujourd’hui son passé refaire surface… et quel passé ! Ancien acteur du cinéma pour adultes gay, notre militant modèle a offert un choc d’anthologie à ses partisans. Hypocrisie ou performance de méthode ? La question reste posée, mais les rires, eux, sont bien contagieux.
Corey DeAngelis : le douteux double je(u)
C’est le site MyGayPrides.com qui a jeté le pavé dans la mare, déclenchant des fous rires en cascade dans les cercles progressistes. Imaginez : ce même Corey, celui qui sermonne sans relâche contre les droits LGBTQ+, cachait un passif des plus… immersifs. Pour certains de ses fans conservateurs, c’est un coup de tonnerre — et pour d’autres, le temps de vérifier s’ils ne se sont pas trompés de film… ou de personnage. Ce double jeu avec la moralité soulève un doux parfum d’hypocrisie. Mais qui sait, peut-être Corey effectuait-il une « enquête terrain » ? Savoir, c’est pouvoir, après tout !
Sans surprise, la Fédération Américaine pour les Enfants (son employeur dans la noble cause de l’éducation) a réagi promptement en le suspendant, invoquant une « incompatibilité de carrière ». Sans doute espéraient-ils un engagement scolaire plus… académique. Mais voilà, le « choix » éducatif de Corey prend une tournure résolument farcesque.
Une jeunesse un peu Folle : le repenti DeAngelis
Pour sauver ce qui lui reste de crédibilité, Corey s’est précipité chez ses alliés du Christian Broadcasting Network pour plaider sa cause. Il parle d’une « jeunesse influençable » et décrit ces erreurs passées comme un vieux rêve flou, enfoui dans un album photo qu’il aimerait plus jauni. Dans un grand moment de repentir, il assure qu’une lumière mystique l’a guidé vers la voie des valeurs conservatrices. Sincères, ses regrets ? Sans doute, même si l’on aurait aimé qu’il éclaire davantage le moment précis de cette prétendue prise de conscience pour les caméras…
Hypocrisie ou révélation tardive ? À chacun son verdict
Du côté des médias LGBTQ+, l’ironie est trop belle pour être passée sous silence. Voir un fervent adversaire des droits LGBTQ+ trimballer un passé aussi vertueux, c’est un peu comme si le loup venait de ranger son costume de berger. Corey, avec son revirement, nous enseigne malgré lui une grande leçon : quand on prêche la morale, mieux vaut éviter de scier la branche sur laquelle on est assis.
Certains médias conservateurs, comme Reason.com, crient à l’injustice et dénoncent ce qu’ils appellent un énième excès de la cancel culture. Selon eux, quelques erreurs de jeunesse ne devraient pas anéantir une carrière. Mais cette défense prête à sourire : est-ce vraiment une simple « fougue de jeunesse » ou une contradiction de taille avec ses grands discours ? Pour ses fidèles, Corey reste un exemple… à condition de ne pas creuser trop loin… sur le web !
La grandeur morale en péril
Aujourd’hui, Corey DeAngelis est à un tournant. Peut-être même en quête d’un rôle plus adapté ? Cette histoire prouve une fois de plus que l’ambition politique peut se heurter aux fantômes du passé — surtout lorsque ces fantômes sont bien vivants sur Internet. Dans un monde où la transparence est reine, Corey nous rappelle que la morale, comme le vin, ne s’accommode pas bien des mélanges. À l’avenir, il saura peut-être qu’il vaut mieux garder ses « souvenirs » bien cachés dans un tiroir… ou loin de Google.