Jessica Thivenin divorce : Thibault Garcia confirme la séparation à Dubaï

23/10/2025 à Dubaï : Jessica et Thibault annoncent sur Instagram leur divorce. Huit ans d’union, ton apaisé, priorité aux enfants.

Le 23 octobre 2025, Jessica Thivenin et Thibault Garcia annoncent leur divorce sur Instagram. À Dubaï, où le couple s’est installé, ils invoquent un amour « effrité » et réclament respect et protection pour leurs enfants, Maylone et Leewane. Au-delà du people, l’événement interroge l’économie de l’influence fondée sur le récit de couple et la co-parentalité médiatisée.

Séparation Thivenin–Garcia : ce que l’on sait

Jessica Thivenin et Thibault Garcia ont officialisé, le 23 octobre 2025, leur divorce. L’information est tombée sur Instagram, via deux publications séparées. Elle explique que « Thibault a pris la décision de divorcer » et qu’« il ne m’aime plus ». Thibault Garcia confirme le divorce et évoque un bonheur qui s’est effrité au fil des années. Il insiste sur la priorité donnée aux enfants et au respect mutuel. Le ton, de part et d’autre, demeure apaisé, sans mise en cause d’un tiers, avec un appel clair à protéger Maylone (né le 07 octobre 2019) et Leewane (née le 22 août 2021).

Installés à Dubaï, hub des influenceurs (Émirats arabes unis), le couple s’était marié en 2018, après une rencontre dans l’écosystème de Les Marseillais (W9). Révélés par Les Marseillais (W9), ils se sont mariés en 2018 ; ils annoncent aujourd’hui leur divorce. Cette rupture met fin à huit ans de vie commune et sept ans de mariage. Selon les éléments rappelés par leurs messages, ces faits sont repris par la presse.

'Il ne m’aime plus', écrit Jessica, Thibault évoque un bonheur 'effrité'. Pas de fautif, refus de la haine, cap coparentalité.
‘Il ne m’aime plus’, écrit Jessica, Thibault évoque un bonheur ‘effrité’. Pas de fautif, refus de la haine, cap coparentalité.

De la téléréalité à l’influence : le roman d’ascension

Avant d’être un duo d’entrepreneurs, Thivenin–Garcia fut un couple de téléréalité. Leur exposition débute dans Les Marseillais, puis migre vers YouTube, Snapchat et surtout Instagram, où ils documentent leur quotidien : parentalité, voyages, coulisses de tournages, lancements de produits. Ces contenus ont façonné une relation parasociale intense avec leurs audiences, un lien d’attachement à sens unique qui amplifie l’impact émotionnel d’une annonce intime telle qu’un divorce.

Cette ascension s’est doublée d’un virage business : BBryance (soins dentaires), Jylor (cosmétique à l’or 24 carats) et Bianochy (parfums). Ces marques, portées par une communication très personnifiée, ont consolidé leur statut de couple-entreprise. Là réside une partie de l’équation : quand la vie privée est une ressource narrative, chaque étape – naissances, crises, réconciliations, déménagements devient contenu et capital social.

« Il ne m’aime plus » : ce que disent vraiment les messages

Dans son texte, Jessica Thivenin met des mots simples et durs sur une décision qui ne vient pas d’elle : « il ne m’aime plus ». Thibault Garcia, de son côté, évoque un bonheur émoussé et une séparation sans fautif. Il recentre l’attention sur la coparentalité. Les deux posts convergent sur trois messages clés : remerciements envers la communauté, refus de la haine dans les commentaires, protection des enfants.

À ce stade, comme dans d’autres divorces de célébrités, rien n’indique de contentieux judiciaire ni de conflit ouvert. Le registre est celui d’une séparation maîtrisée, dans la continuité de prises de parole antérieures où le couple évoquait ses turbulences (le fameux « cap des 7 ans ») sans verser dans le règlement de comptes.

Pourquoi cette rupture est un événement médiatique

Parce que Thivenin–Garcia incarne depuis la fin des années 2010 la professionnalisation de la téléréalité : transformation de la notoriété télé en capital de marque et en revenus d’influence.

Leur migration à Dubaï a, elle aussi, nourri la narration : fiscalité, écoles, réseaux d’influenceurs et logistique de production de contenus. Leurs lancements de produits, souvent orchestrés sur leurs comptes, ont illustré la conversion directe des audiences en clients.

Dans le panorama des ruptures de célébrités 2025, le cas Thivenin–Garcia illustre la maturité du secteur de l’influence. Dès lors, l’annonce d’un divorce n’est pas seulement une information people. C’est un tremblement dans un écosystème économique qui repose sur l’image de couple, la co-présence dans les formats vidéo, la storytelling family-friendly, les opérations de brand content et les tournées d’événements.

De la télé à l’influence : image de couple, contenus à deux et marques (BBryance, Jylor, Bianochy). Le divorce rebat les cartes, enfants d’abord.
De la télé à l’influence : image de couple, contenus à deux et marques (BBryance, Jylor, Bianochy). Le divorce rebat les cartes, enfants d’abord.

Influences, marques et audiences : ce qui peut changer

Le court terme : suspension ou adaptation des formats à deux, reprogrammation de placements de produits en cours, calendriers marketing revus (par exemple, sorties de flacons chez Bianochy ou campagnes saisonnières chez Jylor).

Le moyen terme exige de repositionner les récits individuels. Cela inclut les contenus « solo parent », carnet de route, et coulisses d’entreprises. De plus, il nécessite la réécriture des promesses de marque pour ne pas reposer uniquement sur le mythe du couple.

Le long terme : si la coparentalité demeure apaisée et visible, elle peut devenir un nouveau cadre narratif avec ses limites : respect de la vie privée et intérêt supérieur des enfants mineurs.

Le regard des jeunes audiences et la question de l’exemplarité

Les moins de 30 ans, cœur des communautés de ces créateurs, ont grandi avec des codes de transparence : annonces en story, notes écrites sur fond blanc, Q&A en direct. Quand survient une séparation, les attentes se heurtent à des risques :

  • Déferlement de commentaires intrusifs, spéculations, « teams » pro-l’un ou pro-l’autre.
  • Réutilisation de archives (extraits d’anciennes vidéos ou stories) pour soutenir une thèse.
  • Pression implicite pour « tout expliquer », alors même que les intéressés demandent discrétion.

Le message des deux ex-conjoints « pas de haine », respect et focus sur les enfants trace une ligne rouge salutaire. À la clé, la possibilité d’un récit d’adultes : dire assez pour informer, peu pour protéger.

Chronologie : repères pour comprendre

  • 2017 : début de la relation dans la constellation de Les Marseillais.
  • 2018 : mariage (cérémonie à Dubaï évoquée par la presse).
  • 07 octobre 2019 : naissance de Maylone.
  • 22 août 2021 : naissance de Leewane.
  • 23 octobre 2025 : annonce du divorce sur Instagram (posts séparés).

Portrait chiffré et économique (avec prudence)

Le couple fédère plusieurs millions d’abonnés sur Instagram, avec un cumul souvent estimé à près de 11 millions. Dans le sillage de cette visibilité, ils ont multiplié les projets : livres, lignes de soins (Jylor), parfums (Bianochy), soins dentaires (BBryance).

Attention toutefois : les évaluations de revenus et les estimations de patrimoine relayées par certains médias people restent non officielles. Faute de documents publics (bilans déposés, rapports d’audit), ces montants doivent être considérés comme indicatifs.

Vie privée, cadre légal et bonnes pratiques éditoriales

L’annonce touche deux enfants mineurs. Les nommer et rappeler leurs dates de naissance suffit à situer la famille. Cependant, toute mention de détails médicaux, de scolarisation précise (établissements, horaires, trajets) ou d’éléments sensibles relève de la vie privée.

Côté garde et pensions, rien n’est annoncé. Par déontologie, il convient d’éviter toute spéculation et de s’en tenir à ce qui est dûment attribué aux intéressés. Même exigence pour les images : privilégier des captures de posts ou des banques d’images sous droits compatibles, flouter les visages d’enfants lorsque nécessaire.

Un couple-icône qui se défait, un mythe qui s’ajuste

Depuis 2018, Thivenin–Garcia avait construit une image d’unité. La force de cette image tenait à une authenticité scénarisée : disputes mises à distance, réconciliations filmées, humour pour désamorcer. Le divorce brise le récit du couple, mais n’annule ni les parcours individuels, ni la valeur de leurs communautés.

Reste une question : comment raconter après ? Probablement en resserrant la focale sur le travail, les projets et la parentalité sans se perdre dans l’hyper-transparence. Le public, lui, a un rôle : lire, regarder, réagir sans harceler.

Cet article a été rédigé par Émilie Schwartz.