Des CRS rapatriés pour une infection sexuellement transmissible ?

Deux policiers sur un fond bleu marine

Ah, la Nouvelle-Calédonie ! Ses plages paradisiaques, son lagon bleu… et ses émeutes. C’est dans ce décor de rêve que nos CRS ont été envoyés en mai 2024. Ils n’étaient pas là pour des vacances, mais pour rétablir l’ordre. Cependant, certains agents auraient profité de l’occasion pour faire plus que du maintien de l’ordre… Résultat ? Un retour en urgence, mais pas à cause des émeutes.

D’après Le Canard enchaîné, une dizaine de CRS auraient été touchés par un mal bien plus gênant qu’une simple tension sociale : la gonorrhée. Cette infection, affectueusement surnommée « chaude-pisse », a fait parler d’elle. Apparemment, entre deux rondes, nos vaillants défenseurs de l’ordre public auraient fait une petite halte dans une boîte de nuit réputée « chaude ». Le résultat ? Un aller simple pour une infection sexuellement transmissible. Et un retour précipité à la maison, dans la plus grande discrétion bien sûr. On évite de s’attarder sur ce genre de détails quand on porte l’uniforme, pas vrai ?

Selon le célèbre journal satirique, les agents étaient logés dans un hôtel chic à Nouméa. Ils ont rapidement attiré l’attention de la direction de l’établissement. Entre les allers et venues nocturnes fréquentes et un CRS surpris en petite tenue dans les couloirs, l’hôtel a décidé de sonner l’alarme. Le ministère de l’Intérieur, contacté par la direction, aurait pris la situation en main. On imagine la gêne au bout du fil. Mais que faire quand une « épidémie de chaude-pisse carabinée » menace le bon déroulement de la mission ? Hop, retour express en métropole pour les concernés, ni vu ni connu !

La direction centrale des CRS n’a pas tardé à réagir face à ces accusations. Et devinez quoi ? Elle les dément… en bloc ! Pour elle, il n’y a rien à voir. Tout est faux. Mais bon, en matière de « chaude-pisse », difficile de rester froid. Le Canard insiste pourtant, rappelant que tout s’est fait « dans le plus grand secret ». On connaît la chanson.

Le Canard enchaîné s’empare de l’affaire sur X

Les autorités françaises n’en mènent pas large. Déployer le RAID, des gendarmes mobiles et des unités de la CRS 8 pour mater des émeutes, c’est une chose. Mais devoir gérer une épidémie de gonorrhée en interne, c’est une toute autre affaire. Heureusement, la gonorrhée, bien qu’incommodante, se soigne. Pour rappel, cette infection sexuellement transmissible est plutôt fréquente chez les jeunes hommes de moins de 30 ans. Un petit tour en boîte, des rapports non protégés, et voilà le résultat : des douleurs en urinant et un souvenir qui, lui, ne s’efface pas aussi facilement.

Alors que la direction des CRS continue de nier les faits, on ne peut s’empêcher de se questionner. Si ces CRS étaient effectivement rapatriés pour une raison si embarrassante, pourquoi ne pas l’assumer ? Après tout, ça pourrait être l’occasion de rappeler l’importance de la protection, même en mission. Ou peut-être qu’ils espéraient que tout cela passerait inaperçu.

Les émeutes en Nouvelle-Calédonie, elles, continuent de faire rage. Depuis le référendum de 2020, la tension politique ne fait que croître. La présence des forces de l’ordre reste indispensable. Il semble cependant que certaines priorités aient été un peu détournées en cours de route. Quoi qu’il en soit, la question qui brûle toutes les lèvres (et pas seulement en Nouvelle-Calédonie) est simple : quelle sera la suite ?

On peut compter sur nos confrères du Canard enchaîné pour continuer à creuser cette affaire. La vérité, comme toujours, finira par éclater. Et si elle ne le fait pas, au moins, elle nous aura bien fait rire. Pour le moment, la direction des CRS dément catégoriquement. Mais ne vous inquiétez pas, les médias, eux, feront la lumière sur cette drôle de fièvre tropicale.