
Le roi Charles III a pris la décision audacieuse de suspendre son traitement contre le cancer pendant son voyage en Australie. Cette interruption, qui débutera le 18 octobre lors de son départ pour l’autre bout du monde, a de quoi inquiéter son entourage, en particulier son épouse, la reine Camilla. Pendant onze jours, Charles mettra entre parenthèses les soins commencés suite à la découverte de son cancer en début d’année. Une décision qui soulève des questions sur l’état de santé du souverain et suscite des préoccupations croissantes.
Camilla face à l’inquiétude : un roi inflexible
Camilla, la reine consort, se montre l’une des plus grandes opposantes à cette pause risquée. "Elle souhaite qu’il ralentisse, qu’il prenne soin de lui," confie une source proche au Daily Beast. Depuis plusieurs mois, elle le presse d’adopter un rythme plus modéré, voyant son mari perdre du poids et paraître affaibli. Mais Charles, fidèle à sa réputation de travailleur acharné, refuse d’écouter les avertissements.
À 75 ans, il reste fermement décidé à honorer ses engagements internationaux, notamment en Australie et aux îles Samoa. "Il veut être en forme pour ce défi," indique une source proche de la couronne. Bien qu’il ait allégé son emploi du temps et qu’un médecin l’accompagne durant tout son séjour, l’angoisse de Camilla reste palpable.
Le frère rebelle : Andrew et la bataille du Royal Lodge
Alors que Charles brave les recommandations médicales, il se montre inflexible envers son frère cadet, le prince Andrew. Leur relation, déjà tendue, s’est encore dégradée depuis l’accession de Charles au trône. Le roi souhaite expulser Andrew du Royal Lodge, une luxueuse demeure dont l’entretien est devenu un gouffre financier pour le duc d’York, empêtré dans des scandales et incapable de financer les réparations nécessaires.
Privé de son allocation annuelle et de la sécurité royale, Andrew est sommé de trouver deux millions d’euros pour les rénovations ou de quitter les lieux d’ici la fin de l’année. Refusant de déménager dans le modeste Frogmore Cottage, l’ancienne résidence de Harry et Meghan, Andrew qualifie cette alternative de "peu digne de son statut royal". Face à ce refus, Charles reste inflexible : la modernisation de la monarchie passe avant tout, même si cela signifie mettre à la porte un membre de sa propre famille.
Melania Trump : des fantasmes royaux au milieu de la tourmente
Alors que Charles III navigue entre problèmes de santé et tensions familiales, Melania Trump affiche une vision bien plus romantisée du roi. Dans ses mémoires, l’ancienne Première dame des États-Unis évoque avec une admiration à peine voilée son premier contact avec Charles en 2005, lors d’un événement à New York. Depuis, elle prétend que leur relation s’est renforcée, évoquant avec nostalgie des échanges épistolaires et un dîner d’État en 2019.
Melania dépeint Charles comme un chevalier protecteur, un contraste saisissant avec l’image d’un roi aujourd’hui accablé par des décisions difficiles et des relations familiales tendues. Cette idéalisation révèle un décalage entre la réalité du roi et l’imaginaire de ceux qui l’admirent à distance.
Alors que Camilla continue de veiller avec anxiété, que le prince Andrew attend son jugement familial, et que Melania Trump rêve d’amitié royale, le roi Charles demeure fidèle à lui-même, déterminé à poursuivre son chemin malgré la tourmente. Sa santé, elle, reste une question en suspens.