Les maux de Joe Biden et les zones d’ombre de sa présidence

Joe Biden lors de sa prestation de serment en janvier 2021, alors que l’espoir d’une présidence apaisée remplissait encore les rangs démocrates

Le 18 mai 2025, les services de Joe Biden annoncent une nouvelle bouleversante. L’ancien président américain, âgé de 82 ans, est atteint d’un cancer agressif de la prostate. La maladie a déjà provoqué l’apparition de métastases osseuses, révélant une progression silencieuse mais avancée.

Cependant, les médecins précisent que ce cancer est hormonodépendant. Ainsi, selon le professeur Alexandre De La Taille, spécialiste reconnu en urologie, cela autorise une prise en charge thérapeutique ciblée. Notamment, des traitements hormonaux réduisent le taux de testostérone, hormone qui alimente la croissance tumorale. De plus, les thérapies associées, comme les inhibiteurs de la voie androgénique, peuvent retarder l’évolution de la maladie.

Ce cliché tranche radicalement avec les postures présidentielles classiques : il suggère un président conscient de son déclin, porteur d’un dernier message silencieux. Dans le cadre du cancer agressif et du livre Original Sin, cette image apparaît comme un aveu visuel. Elle représente un moment suspendu où l'homme dépasse son rôle. Ainsi, il redevient fragile. Le masque institutionnel semble se fissurer, laissant entrevoir une vérité nue, celle d’un dirigeant que le temps rattrape.
Ce cliché tranche radicalement avec les postures présidentielles classiques : il suggère un président conscient de son déclin, porteur d’un dernier message silencieux. Dans le cadre du cancer agressif et du livre Original Sin, cette image apparaît comme un aveu visuel. Elle représente un moment suspendu où l’homme dépasse son rôle. Ainsi, il redevient fragile. Le masque institutionnel semble se fissurer, laissant entrevoir une vérité nue, celle d’un dirigeant que le temps rattrape.

Or, le score de Gleason de 9/10, combiné à la présence de métastases multiples, indique un pronostic sombre. Les experts évoquent une espérance de vie réduite, soumise à l’efficacité des traitements et à la résistance du patient. Ce diagnostic relance le débat sur la transparence autour de la santé des dirigeants politiques dans les démocraties modernes.

Une présidence sous contrôle étroit

La révélation de cette maladie survient quelques heures seulement après la parution de Original Sin, un ouvrage choc rédigé par deux journalistes chevronnés de la scène politique américaine. Le livre dresse le portrait d’un président affaibli, gouvernant par procuration, sous l’emprise discrète mais ferme d’un cercle restreint de conseillers.

Les auteurs affirment qu’une véritable mise en scène institutionnelle aurait été orchestrée. En effet, cela visait à préserver l’image d’un chef d’État en pleine possession de ses moyens. Un témoignage interne résume ce cynisme : “Il suffisait qu’il gagne, ensuite, on pouvait le cacher pendant quatre ans.” Une phrase glaçante, reflet d’une vision stratégique où l’homme s’efface derrière l’appareil du pouvoir.

Cette photographie officielle, lissée et rassurante, incarne l’image d’un président en pleine possession de ses moyens. Mais dans le récent contexte du cancer métastasé et du score de Gleason élevé, ce cliché prend une toute autre lecture : celle d’un vernis institutionnel destiné à masquer une réalité préoccupante. Ce portrait devient le symbole d’une narration contrôlée, évoquant les critiques sur le manque de transparence autour de sa santé. On aperçoit uniquement une icône politique, maintenue au détriment de la réalité. Ainsi, la démocratie refuse d'accepter ses propres faiblesses.
Cette photographie officielle, lissée et rassurante, incarne l’image d’un président en pleine possession de ses moyens. Mais dans le récent contexte du cancer métastasé et du score de Gleason élevé, ce cliché prend une toute autre lecture : celle d’un vernis institutionnel destiné à masquer une réalité préoccupante. Ce portrait devient le symbole d’une narration contrôlée, évoquant les critiques sur le manque de transparence autour de sa santé. On aperçoit uniquement une icône politique, maintenue au détriment de la réalité. Ainsi, la démocratie refuse d’accepter ses propres faiblesses.

Les signes d’un déclin visible

Depuis plusieurs années, des signes d’un affaiblissement progressif, tant physique que cognitif, ont été relevés chez Joe Biden. Des vidéos virales montrent des chutes à vélo, des pertes d’équilibre sur les marches d’Air Force One, des discours hésitants. Ces incidents ont été relayés massivement par les médias et les réseaux sociaux. Par conséquent, ils ont nourri les doutes sur sa capacité à exercer ses fonctions.

Le débat télévisé de juin 2024, diffusé à une heure de grande écoute, a constitué un tournant. Des millions d’Américains y ont vu un homme visiblement dépassé, peinant à répondre aux attaques de ses adversaires. Peu après, le site The Atlantic évoquait un déni collectif, partagé par l’entourage présidentiel et une partie des élites, soucieux de maintenir une apparence de continuité et de stabilité.

Une succession minutieusement préparée

Face à l’accumulation des critiques et à la pression médiatique, Joe Biden renonce à briguer un second mandat en août 2024. Il cède sa place à Kamala Harris, sa vice-présidente. Elle devient ainsi la première femme noire candidate investie par un grand parti américain.

Cette transition est présentée comme un passage de relais naturel. Elle apparaît rétrospectivement comme une manœuvre anticipée destinée à préserver l’héritage démocrate. Par ailleurs, elle vise à limiter les dommages politiques. Cependant, Harris hérite d’un bilan contrasté, marqué par la pandémie, l’inflation persistante et les tensions sociales. La maladie de Biden, révélée tardivement, renforce les interrogations sur la transparence démocratique. Elle soulève aussi des questions sur l’éthique des conseillers. En outre, cela interroge la sincérité du processus de succession.

Cette image tente de présenter une posture combative et défensive, symptomatique d’une présidence sous tension. Joe Biden semble aspirer à affirmer son autorité. Pourtant, à l’heure où l’on découvre la gravité de sa maladie, cette attitude semble surtout relever de la mise en scène. Le contraste entre l’image d’un leader ferme et la réalité d’une santé déclinante nourrit le soupçon. En effet, certains pensent à un pouvoir exercé par procuration, comme décrit dans
Cette image tente de présenter une posture combative et défensive, symptomatique d’une présidence sous tension. Joe Biden semble aspirer à affirmer son autorité. Pourtant, à l’heure où l’on découvre la gravité de sa maladie, cette attitude semble surtout relever de la mise en scène. Le contraste entre l’image d’un leader ferme et la réalité d’une santé déclinante nourrit le soupçon. En effet, certains pensent à un pouvoir exercé par procuration, comme décrit dans « Original Sin ». Un simple rôle pour un chef qui se devait de rester debout ?

Réactions contrastées dans un climat polarisé

L’annonce du cancer de Joe Biden a suscité une vague de réactions à travers l’échiquier politique. Donald Trump, son ancien rival républicain, s’est dit "profondément attristé", appelant au respect dans l’épreuve. Kamala Harris a salué la "dignité" et la "résilience" d’un homme qui a traversé de nombreuses tragédies personnelles. Barack Obama, fidèle soutien, a rappelé l’engagement de Biden dans la lutte contre le cancer. Cet engagement remonte à la mort de son fils Beau.

Cependant, la classe politique reste divisée. Donald Trump Jr. a accusé la famille Biden d’avoir caché la gravité de la maladie pendant la campagne de 2024. Ses propos ont été dénoncés comme “inhumains” par plusieurs sénateurs démocrates. Ce nouvel épisode montre combien le climat politique américain reste profondément polarisé. Et cela inclut des sujets de la sphère personnelle.

Un tournant dans la mémoire politique américaine

La santé de Joe Biden devient désormais un symbole politique. Elle alimente les réflexions sur la responsabilité des élites, le rôle des médias et la relation entre pouvoir et vérité. À travers la figure de Biden, c’est l’Amérique contemporaine qui interroge sa propre image : celle d’une démocratie vieillissante, parfois aveugle à ses propres fragilités.

Ainsi, la publication de Original Sin pourrait constituer un tournant mémoriel. L’ère Biden ne serait plus perçue comme une stabilisation post-Trump. Au contraire, elle apparaît comme une parenthèse dirigée en coulisses. En outre, cette période se caractérise par des choix opaques et une gestion technocratique du pouvoir. La maladie du président devient un prisme redéfinissant les contours d’une époque. En effet, elle oscille entre volonté de continuité et refus du réel.