Camille Chat : quand le talonneur n’a plus soif de mêlée… mais d’autre chose !

Camille Chat dans un bar

Le 16 décembre dernier, les murs du Racing 92 ont tremblé pour une raison toute bête : alors que l’équipe devait s’entraîner sous la fraîcheur parisienne, Camille Chat a débarqué en mode “après-soirée” plus flagrant qu’un sapin de Noël au mois de mars. L’œil vitreux, la démarche de pingouin sur la banquise et l’haleine un peu trop “festive”, le talonneur n’a pas vraiment réussi à faire illusion. Visiblement, son coéquipier Janick Tarrit a préféré rester au lit, laissant le brave Camille affronter seul le regard éberlué du staff.

Un fiasco, oui. Mais pour Chat, ce n’est hélas pas le premier. Disons que dans sa vie de rugbyman, la troisième mi-temps a parfois duré jusqu’à la quatrième. À force de conjuguer mêlées et “coups de coude” levés, le climat est devenu électrique au Racing 92. Après douze saisons de bons et parfois… moins bons services, le club lui a poliment signifié que c’était la fin de l’aventure. Le tout, paraît-il, avec une poignée de main un brin nerveuse et un contrat rompu illico presto.

Un gladiateur au cœur de guimauve

Pourtant, sur le terrain, Camille Chat est un véritable monst… euh, bulldozer. Avec ses trapèzes de colosse et sa fougue de marathonien, il laisse souvent les défenses adverses en miettes. Une force brute qui lui a valu un titre de Champion de France en 2016 et pas moins de 33 sélections avec le XV de France. Plutôt pas mal, pour un garçon censé mesurer cinq centimètres de moins que ses coéquipiers (oui, à ce stade, chaque centimètre compte).

En dehors du rectangle vert, Camille serait plutôt du style gros nounours, que l’on soupçonne parfois d’avoir un cœur de chamallow. Mais bon, chassez le naturel, il revient au galop : de temps à autre, on le retrouve dans des situations franchement cocasses, comme en mai 2023, quand un malencontreux coup de coude a envoyé un coéquipier fidjien direct sur la touche. Un geste involontaire, promet le joueur. N’empêche : le mal était fait et la rumeur d’un Chat incontrôlable a continué de courir dans le club.

Un adieu à la fois amer… et pétillant

Les supporters, eux, ne savaient plus sur quel pied danser. D’un côté, ils chérissaient ce joueur aussi explosif qu’attachant. De l’autre, ils devaient bien admettre que Camille avait le chic pour cumuler bourdes et coups de gueule arrosés.

Alors quand est arrivée l’affaire de l’entraînement post-repas de Noël, la direction n’a plus pu fermer les yeux. Fin d’un chapitre, et place à un grand point d’interrogation : où le “Chat” va-t-il retomber sur ses pattes ?

Un avenir encore brumeux… mais prometteur ?

Aujourd’hui, le talonneur se retrouve sans club. Pourtant, peu de techniciens oseront nier ses qualités de guerrier des terrains : force, vitesse et charisme. Il ne fait aucun doute que des équipes tenteront de l’embarquer dans leur collectif — à condition que Camille apprenne à lever le pied sur certaines… célébrations. Car au-delà de sa descente, l’ancien du Racing 92 reste l’un des meilleurs profils à son poste.

Soyons clairs : le Chat n’est pas (encore) un chat errant. Il y a fort à parier que sa griffe rugbystique fera bientôt fureur sous de nouveaux cieux, tant il est rare de trouver un talonneur capable de faire trembler des armoires à glace et de décrocher un sourire aussi malicieux une fois la mêlée terminée.

Une suite à écrire

Le “petit scandale” de Noël rappelle à quel point la frontière entre fête et fiasco est mince dans le monde du rugby. Mais que l’on se rassure : l’homme n’a pas perdu sa passion du ballon ovale, ni sa capacité à percer la défense tel un chat fonçant sur une pelote de laine.

Nul doute que Camille Chat continuera à faire parler de lui, en bien ou en mal, sur le terrain comme ailleurs. Après tout, chat échaudé craint l’eau froide… mais pour la bière, c’est une autre histoire !

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