Les misères de Babette de Rozières

Babette de Rozières en pleurs

Babette de Rozières, la cheffe créole de 77 ans qui semblait omniprésente sur la regrettée chaîne France Ô (groupe France TV), a tenté désespérément un énième retour en politique sous la bannière LR-RN. Ce grand comeback, soutenu par Éric Ciotti en personne après la dissolution de l’Assemblée nationale, s’est lamentablement soldé hier par un échec cuisant. Babette, autrefois starlette, plus si jeune, des émissions culinaires, a désormais troqué ses casseroles pour des discours politiques, avec le soutien du RN dont elle admire beaucoup le jeune président Bardella.

Mais voilà, Elisabeth Hildebert, dite Babette, rejoint Radio Courtoisie à l’automne 2023, la radio où elle parle fièrement de papaye et autres douceurs exotiques. Un discours bien épicé qui ne manque pas de piquant, de la part de quelqu’un qui prétend avoir été tabassée dans un ascenseur à l’ORTF parce que noire !

Affrontant la députée macroniste sortante Nadia Hai et Aurélien Rousseau du Nouveau Front populaire, Babette, qui estimait la France en danger et se voyait la sauver selon nos confrères du Parisien, a mordu la poussière. Elle, qui a rarement raté un plat, s’est fait cuisiner par les électeurs.

Il faut dire que Babette n’en est pas à sa première déculottée électorale. En 2017 déjà, candidate LR, elle s’était vautrée avec un maigre 6,53 % des voix. Même ses anciennes amitiés avec Jacques Chirac, son applaudissement enthousiaste de Nicolas Sarkozy, et sa place de conseillère régionale aux côtés de Valérie Pécresse en 2015, n’ont pu sauver la mise.

Babette, de son nom d’épouse Butin, s’est même attiré les foudres de son ex-copine Valérie Pécresse avec son livre La Face cachée de la politique en Ile-de-France publié en 2023, récoltant au passage quelques plaintes en diffamation. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a été condamnée en 2018 à un an d’inéligibilité pour des comptes de campagne rejetés et a récidivé en 2024 avec des propos diffamatoires.

La coquette cuisinière a aussi réussi à se faire des ennemis dans le monde du spectacle. Après avoir pensé à une carrière musicale selon ses dires, elle s’est mis à dos Clotilde Courreau, la regrettée Genenviève de Fontenay et Mimie Mathy, qu’elle accusait de racisme. En 2013 elle a même dit de la célèbre comédienne : "Finalement, elle ne méritait même pas que je réagisse. J’ai préféré la laisser au niveau du bonsaï".

En 2015, la cuisinière narcissique avait fondé le Salon de la gastronomie des outre-mer, une initiative pourtant prometteuse réunissant des exposants des Antilles, de la Réunion, de Guyane et de Polynésie. Mais même avec le supposé soutien de Brigitte Macron et Anne Hidalgo, sa crédibilité politique s’est rapidement dissoute.

Entre droits à l’image, subventions publiques et sociétés en pagaille, les affaires de Babette sont un véritable imbroglio. Malgré tous ses efforts pour briller, sa carrière politique semble définitivement grillée. La candidate à l’ombre du RN n’a pas réussi à convaincre et son échec est un camouflet magistral.

Souhaitons à cette presque octogénaire une retraite paisible, malgré quelques tensions avouées avec sa fille unique… En 2021, elle a confié à Jordan De Luxe que sa fille révélait un "physique inquiétant", envisageant même de faire corriger ses défauts par la chirurgie. "Mais la chirurgie a des limites. Jamais le bistouri ne pourra modeler un sourire sur un visage ingrat […] Je me pose parfois sincèrement la question de savoir si cet enfant est celui que j’ai mis au monde", avait-elle ajouté. No comment…

Celle qui a aussi tenté dans sa jeunesse des études d’histoire disait de Mimie Mathy : "Les gens s’imaginent qu’elle est gentille, c’est une fausse gentille. D’ailleurs, tous les gens qui l’entourent savent très bien que je dis vrai".

Et vous Babette, que croyez-vous qu’ils disent de vous ?

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