Natasha Andrews, actrice mais aussi passeuse de bien-être : « Flows » et ses rituels d’exercices de respiration

Portrait de Natasha Andrews, fond clair et regard caméra : la photographe et professeure de yoga présente 'Flows' sur TMC. Entre rituels saisonniers et pranayama, elle défend une respiration accessible et ancrée dans le quotidien. Écho à Quotidien (4 nov. 2025) et à la parution chez Hachette Pratique (5 nov. 2025), dans une veine art de vivre.

Invitée de Quotidien le 4 novembre 2025, Natasha Andrews, photographe, comédienne et professeure de yoga, présente Flows, guide de rituels pour respirer mieux et vivre au rythme des saisons. À la télévision, elle raconte comment le pranayama l’accompagne sur les tournages et à la campagne. L’ouvrage, publié chez Hachette Pratique le 5 novembre, prolonge un parcours entre arts de la scène et mieux-être.

Une scène télé qui dit beaucoup

À 20 h 50, le 4 novembre 2025, le plateau de Quotidien sur TMC s’éclaire. Natasha Andrews y présente Flows, son premier ouvrage de pratiques et de rituels. Entre deux sourires, l’Australienne glisse une boutade devenue virale : « Moi, je l’engueule en anglais… c’est plus viscéral ». Le ton est donné : parler de souffle, d’alignement et de saisonnalité n’empêche pas l’autodérision. La vidéo est accessible sur TF1+ (extrait du 4 novembre 2025).

De Brisbane aux plateaux français : un parcours hybride

Photographe de formation, comédienne, professeure de yoga et désormais autrice, Natasha Andrews a patiemment relié des mondes que l’on oppose souvent : le cinéma, la scène, l’image fixe et le mieux-être. Originaire d’Australie, elle a grandi entourée d’une nature sauvage. De plus, elle la considère comme la source de son lien « organique » avec les éléments. À Paris, elle mène de nombreux projets et collaborations, devant et derrière la caméra. Elle développe un travail d’atelier axé sur l’attention au corps. De plus, elle se concentre sur la lumière. Les rythmes du vivant sont également pris en compte.

Natasha Andrews, une actrice qui pense ses rôles autant que leur respiration. Ses choix de carrière s’alignent aussi sur la transmission du bien-être : pédagogie du souffle, cohérence cardiaque, rythme. 'Flows' prolonge ce fil entre plateau et atelier, du jeu à l’attention au réel.
Natasha Andrews, une actrice qui pense ses rôles autant que leur respiration. Ses choix de carrière s’alignent aussi sur la transmission du bien-être : pédagogie du souffle, cohérence cardiaque, rythme. ‘Flows’ prolonge ce fil entre plateau et atelier, du jeu à l’attention au réel.

Cette trajectoire ne s’est pas faite en rupture avec le spectacle : aux côtés de Pierre Niney, César du meilleur acteur en 2015 pour Yves Saint Laurent, elle a pris le pli d’un quotidien dans lequel l’art et le soin s’entremêlent. L’épisode est connu : au moment du biopic sur le couturier (tourné en 2013-2014), elle initie l’acteur à un exercice de respiration pranayama. Des années plus tard, elle le surprend exécutant la même routine sur le plateau du Comte de Monte-Cristo. Ces passerelles expriment une idée simple : le souffle, avec une respiration diaphragmatique, n’est pas secondaire. Ainsi, c’est un outil de jeu autant qu’un outil de vie.

Ce qu’elle est venue dire dans « Quotidien »

Le passage télé du 4 novembre 2025 n’avait rien d’une démo mystique. Andrews y explique, au plus concret, ce qu’elle entend par « art de vivre » : des gestes quotidiens, une respiration guidée en cohérence cardiaque, axée sur la respiration nasale, quelques repères ayurvédiques (doshas, kriyas), une alimentation équilibrée, un rapport saisonnier au repos et à l’activité. Elle résume : il s’agit d’apprendre à ralentir, à écouter ce qui se passe, à ajuster ses routines plutôt qu’à tout bouleverser.

Natasha Andrews et Pierre Niney : un duo entre plateaux, prix et vie au vert, où chacun trace sa trajectoire. Le souffle devient passerelle : routines de tournage, régulation du trac, équilibre des rythmes. Résonance avec Quotidien (4 nov. 2025) et la sortie de 'Flows' (5 nov. 2025), entre cinéma et art de vivre.
Natasha Andrews et Pierre Niney : un duo entre plateaux, prix et vie au vert, où chacun trace sa trajectoire. Le souffle devient passerelle : routines de tournage, régulation du trac, équilibre des rythmes. Résonance avec Quotidien (4 nov. 2025) et la sortie de ‘Flows’ (5 nov. 2025), entre cinéma et art de vivre.

Les anecdotes de plateau jouent comme des contrepoints : le premier voyage en Australie avec serpents et araignées, un séjour en Auvergne, dans un buron sans électricité, « à la bougie ». Autant de scènes qui donnent chair au récit d’une vie décentrée des circuits urbains et des injonctions de performance.

Actrice, photographe, enseignante : le fil rouge de l’attention

Parler de parcours suppose de sortir du cliché « compagne de ». Andrews revendique une identité d’artiste à part entière. Devant l’objectif, elle joue avec sobriété. Derrière, elle cadre, édite, compose. Sur un tapis, elle enseigne yoga et pranayama en privilégiant la pédagogie du ressenti : articulations douces, respiration abdominale, ancrage. Au-delà des pratiques, le même fil rouge : observer avant d’agir.

Cette culture du regard apprise sur les plateaux, consolidée par la photographie innerve aussi son approche du bien-être. Plutôt qu’une promesse de transformation spectaculaire, elle défend une écologie du quotidien : le corps comme paysage, la maison comme cadre de micro-rituels, la nature comme métronome.

Pour suivre ses activités (cours en ligne, retraites, ateliers), elle renvoie à ses canaux officiels, réunis sur une même page Linktree officiel de Natasha Andrews. Elle détaille également ses accréditations (enseignante certifiée en yoga et pranayama, praticienne en santé intégrative) sur son site Living by Natasha – site officiel.

Flows : un livre, cinq portes d’entrée

Paru le 5 novembre 2025 chez Hachette Pratique, Flows se présente comme un guide structuré en saisons. On y trouve :

  1. Respiration et présence : apprentissages pranayama et exercice de cohérence cardiaque, observation, petits scripts pour relancer l’énergie ou calmer le système nerveux.
  2. Mouvements : enchaînements accessibles, consignes simples, rappels d’alignement.
  3. Rituels : gestes matin/soir, bains froids, déconnexion numérique, hygiène du sommeil.
  4. Cuisine & nutrition : recettes sobres, idées d’assiettes selon la saison, boissons.
  5. Pleine conscience : focales brèves, mantras, pages pour écrire ce qui revient.

L’éditeur affiche clairement l’objectif : réconcilier corps et esprit autour d’un rythme saisonnier et d’un rapport plus direct au vivant. Le ton, lui, reste pragmatique : recommandations, pas d’injonctions.

À noter : plusieurs plateformes marchandes utilisent la graphie « Flow(s) » avec parenthèses. L’éditeur, lui, retient « Flows » (sans parenthèses). Une variation de titrage sans incidence sur le contenu.

Le couple sous les projecteurs… et au vert

Natasha Andrews et Pierre Niney en duo, couple autonome et carrières respectives. Avec 'Quotidien' (4 nov. 2025) et la sortie de 'Flows' (5 nov. 2025). Des plateaux et d’une vie au vert : équilibre, respiration, rituels.
Natasha Andrews et Pierre Niney en duo, couple autonome et carrières respectives. Avec ‘Quotidien’ (4 nov. 2025) et la sortie de ‘Flows’ (5 nov. 2025). Des plateaux et d’une vie au vert : équilibre, respiration, rituels.

Dans le récit médiatique, le duo Andrews–Niney occupe une place particulière : red carpets, avant-premières, festivals, puis la retraite à la campagne. Sur leurs réseaux, revient souvent la figure d’un âne nain, mascotte des lieux. Là encore, le propos d’Andrews ne verse pas dans l’ascèse : un cadre rural, oui, mais au service d’un équilibre qui accepte le désordre, l’imprévu, les tournages, les allers-retours.

Ce va-et-vient nourrit sa pédagogie. Elle le répète dans les médias : les rituels ne valent qu’adaptés. Quand Pierre Niney prépare un rôle, le souffle sert à « tenir » la charge. Quand Natasha accompagne un groupe en atelier, elle commence par sécuriser le geste. Ensuite, elle ouvre l’espace d’écoute.

Résonance pop-culture : quand le cinéma respire

Si Yves Saint Laurent a valu à Niney sa statuette en 2015, l’histoire retient aussi ces moments où la technique respiratoire glisse hors du studio pour devenir outil de scène. Cette porosité n’est pas nouvelle : comédiennes et comédiens utilisent depuis longtemps le souffle pour projeter la voix, réguler le trac, relancer l’attention. Andrews en propose une version accessible, débarrassée de jargon, qui parle autant aux équipiers de tournage qu’au grand public.

Une éthique du soin, sans angélisme

Rester neutre n’interdit pas d’être exigeant. Andrews insiste sur deux garde-fous :

  • S’auto-observer : chacun a des contraintes (santé, emploi du temps, budget). Les rituels d’autrui ne valent pas copier-coller.
  • S’informer : mieux vaut un geste simple tenu sur plusieurs semaines qu’un challenge tenu 48 heures. Dans Flows, les propositions restent graduées.

En filigrane, une question traverse l’ensemble : de quoi ai-je besoin, ici et maintenant ? Le livre n’entend pas « faire la leçon ». Il propose un cadre à ajuster. Rien de spectaculaire, beaucoup de constance.

Cet article a été rédigé par Émilie Schwartz.