
Le 29 octobre 2025, au château de Dammarie-les-Lys, Charlotte Cardin présente en avant-première « Tant pis pour elle » aux élèves de la Star Academy. Les questions fusent sur les scènes intimes, la marraine détaille le cadre et cite son compagnon, Aliocha Schneider, souvent confronté à ces tournages. De ce moment naît un portrait : acteur et chanteur, Schneider, entre Québec et France, précise ses choix et sa méthode.
Ce que la marraine a montré au château
29 octobre 2025, 17 H 50 : au château de Dammarie-les-Lys, Charlotte Cardin dévoile en exclusivité aux élèves le clip de « Tant pis pour elle ». Dans le salon, les questions fusent sur les scènes intimes. La chanteuse précise le cadre : ces scènes sont strictement encadrées, chorégraphiées, pensées au service du récit. Elle glisse aussi, sur un ton clair : dans son couple, c’est « plutôt Aliocha » qui se retrouve à tourner ce type de scènes au cinéma ou en série. Les images et l’échange ont été publiés sur TF1+ (vidéo mise en ligne à 17 H 50).
Quelques minutes plus tôt, autour du piano, Cardin et la promo 2025 reprennent « Feel Good ». Scène simple, voix mêlées, effet pédagogique assumé : la marraine montre la respiration d’un refrain, la diction, l’écoute mutuelle.
Biographie d’Aliocha Schneider : parents, frères et sœurs

Aliocha Schneider (21 septembre 1993, Paris) est un auteur-compositeur-interprète et acteur franco-canadien. Il grandit au Québec, au sein d’une fratrie d’artistes : Vadim (disparu en 2003), Niels (acteur, César du meilleur espoir en 2017), Volodia et Vassili (acteur). Dès l’adolescence, il alterne plateau et scène : théâtre à Montréal, premiers rôles à l’écran, puis chansons écrites guitare en main.
Films et séries avec Aliocha Schneider : de Montréal à Toronto

La caméra a souvent été sa première maison. Élève, il joue Momo dans La Vie devant soi sur les planches du Théâtre du Rideau Vert. À l’écran, on le voit chez Léa Pool (Maman est chez le coiffeur, La Dernière Fugue), dans Le Journal d’Aurélie Laflamme, puis au TIFF dès la seconde moitié des années 2010.
2024 marque un repère : Toronto accueille la première de Bonjour tristesse, adaptation par Durga Chew-Bose du roman de Françoise Sagan. Aliocha Schneider y incarne Cyril, « le garçon d’à côté » d’un été azuréen troublé. La sortie nord-américaine a lieu en mai 2025 après le circuit festivals.
Musique : ‘Ensemble’ et les paroles qui ont tout changé
Côté disques, Aliocha publie un EP (Sorry Eyes, 2016), puis l’album ** Eleven Songs (2017), avant ** Naked (2020) période encore très anglophone. Octobre 2023 ouvre un nouveau chapitre : un premier album en français, Aliocha Schneider, où la mélodie et la syntaxe se rapprochent des chansons à texte. La version deluxe (8 novembre 2024) ajoute « Ensemble (feat. Charlotte Cardin) », prolongeant le titre « Ensemble » (2023), devenu son ambassadeur auprès du public français.
Le morceau, intime et direct, parle d’un amour à distance qui cherche sa place entre tournées et tournages. Il circule en radio, s’installe en concert, puis rebondit sur les plateaux télé—jusqu’à la Star Academy. Nomination d’« Ensemble » aux Victoires de la musique 2025 : révélation masculine, scène et chanson originale, reflet d’un public évolutif.
Cardin–Schneider : atelier à deux, frontières respectées

La scène partagée au château résume une éthique de couple : partage des maquettes, écoute réciproque, mais frontières nettes quand la fiction approche la vie privée. À propos du clip « Tant pis pour elle », Charlotte Cardin raconte qu’Aliocha a décliné de « jouer le couple » à l’écran, elle en dit le raisonnement et l’aide reçue pour choisir l’acteur qui lui donne la réplique. Elle ajoute prudemment que les scènes intimes ne sont ni romantiques ni improvisées : on y parle lumière, axes, consentement, chorégraphie. Le clip et l’échange sont accessibles sur TF1+ (liens en tête d’article).
Prochain rendez-vous : le prime des parrains
Samedi 1er novembre 2025, TF1 consacre un prime aux parrains de la saison 13 : Ed Sheeran et Charlotte Cardin sont annoncés au Studio 217. Les élèves chanteront avec des invités internationaux, dans un conducteur calibré pour faire ressortir tessitures, présences et progressions.
Contexte : pourquoi sa trajectoire parle au public français
Le double ancrage d’Aliocha Schneider (Québec / France) épouse une cartographie culturelle fluide : studios de Montréal, plateaux parisiens, festivals nord-américains, salles françaises. Sa voix souple, un rien voilée trouve un registre aujourd’hui identifié : une néo-variété qui marie murmure et clarté de l’articulation. Ses textes, simples et directs, s’inscrivent dans une lignée folk-pop où comptent ritournelle et souffle.
Au cinéma, sa présence privilégie l’ellipse : regards, silences, une façon d’occuper le cadre sans le surcharger. Dans Bonjour tristesse, son Cyril accompagne la transformation de Cécile. De plus, son jeu discret contribue à une mise en scène où les costumes et la lumière révèlent l’âme du film.
Ce qu’il faut retenir
Aliocha Schneider a deux voies et n’en sacrifiera aucune. Acteur, il avance par rencontres et festival. Chanteur, il bâtit un répertoire francophone qui touche par sa clarté. Le couple qu’il forme avec Charlotte Cardin n’est pas un argument marketing : c’est un atelier à deux voix, où l’on trace une frontière saine entre intimité et fiction. L’actualité Star Academy en donne un instantané sensible, le reste suivra sur scène, à l’écran, en chansons.