On les croyait enterrés, mais voilà qu’ils ressortent de terre avec encore plus d’aplomb : les infectés de Danny Boyle reviennent hanter nos cauchemars. « 28 ans plus tard », troisième opus de la saga culte, débarquera dans les salles le 18 juin 2025. Une date à noter d’un coup de surligneur rouge sang, car ce film promet un mélange explosif d’innovation technologique, d’horreur viscérale et d’émotion brute.
Cillian Murphy, Jodie Comer, Aaron Taylor-Johnson, et Ralph Fiennes sont au casting, un quatuor de stars qui ferait frémir même un zombie blasé. Mais la véritable vedette de cette production à 75 millions de dollars ? L’iPhone 15 Pro Max est l’arme secrète de Danny Boyle. Il prouve qu’on peut tourner un blockbuster avec un téléphone et un peu de folie.
Une intrigue à couper le souffle (et la tête)
Dans ce royaume dévasté, où les infectés rôdent comme des agents immobiliers en quête de terrains vagues, un jeune garçon part en quête d’un médecin pour sauver sa mère mourante. Direction les terres désolées du nord de l’Angleterre. Il y croisera une galerie de personnages aussi ambigus que des politiques en campagne.
Le grand retour de Cillian Murphy dans le rôle de Jim (vous savez, le gars qui courait tout le temps dans le premier film) n’est pas sans surprises : les rumeurs et la bande-annonce laissent entendre qu’il pourrait bien avoir été infecté. Oui, ce bon vieux Jim pourrait désormais être aussi fiable qu’un modem des années 90.
Et que dire de Ralph Fiennes, qui incarne un médecin énigmatique ? On murmure qu’il a failli refuser le rôle, croyant que jouer Voldemort suffisait à son quota de personnages inquiétants.
L’iPhone 15 Pro Max : star ou gadget ?
C’est la grande innovation de ce film : Danny Boyle et son complice de toujours, Anthony Dod Mantle, ont troqué les caméras traditionnelles pour un iPhone 15 Pro Max. Un défi technique qui aurait fait rire dans les années 2000, mais qui aujourd’hui force le respect (et le regard perplexe des vieux schnocks du cinéma).
Grâce à des accessoires hors de prix et l’assistance technique d’Apple, ce smartphone a été transformé en une véritable machine à capturer l’horreur. Les images, brutes et réalistes, évoquent le style nerveux du premier opus, tourné avec un caméscope de bricoleur. Steve Jobs doit en frémir dans sa tombe.
Casting : des survivants cinq étoiles
Difficile de rêver mieux que ce casting. Jodie Comer, révélation de Killing Eve, incarne une survivante intrépide qui, à elle seule, redonne de l’humanité à ce monde en perdition. Aaron Taylor-Johnson, qui semble avoir pris goût aux cascades dans Bullet Train, joue un aventurier prêt à tout (y compris à se décoiffer). Ralph Fiennes, dans le rôle d’un médecin mystérieux, distille une gravité qui donne des frissons (et pas seulement à cause des zombies).
Une nouvelle trilogie dans les cartons ?
La rumeur enfle : Danny Boyle ne compte pas s’arrêter là. Selon Ralph Fiennes, deux suites seraient déjà en post-production. Le prochain volet, au titre charmant de 28 Years Later Part II: The Bone Temple, pourrait sortir dès 2026.
S’il poursuit sur cette lancée, Boyle pourrait bien relancer la mode des films de zombies. Entre nous, ça nous changera des super-héros qui sauvent le monde en pyjama moulant.
Pourquoi ce film va rester sans les annales ?
« 28 ans plus tard » ne se contente pas de titiller notre nostalgie : c’est une véritable réflexion sur la survie, la résilience et les sacrifices familiaux. Un drame humain déguisé en film d’horreur, qui risque de faire pleurer dans les chaumières (en plus de faire sursauter les spectateurs à coups de jumpscares bien placés).
Et pour les puristes, c’est une déclaration d’amour au cinéma indépendant. Avec une esthétique innovante et un casting au sommet de son art. Bref, rendez-vous le 18 juin 2025 pour savoir si Jim et les autres survivants peuvent encore espérer. Peut-être finiront-ils définitivement au menu des infectés.
Titrons sur cette note : avec un iPhone dans une main et des zombies dans l’autre, Danny Boyle prouve qu’on peut encore révolutionner le cinéma… même en marchant sur des terres ravagées par l’apocalypse.